Je t aime. Je t’aime. Je t’aime.
Je n’ai pas fait le deuil de toi. Je n’ai pas réussi. Pardonne moi. J’ai essayé pourtant. J’ai essayé de tout mon cœur de ne plus t’aimer.
Je t’aime. Je n’ai pas réussi. Le temps oui a passé. Mais rien dans l’amour ne passe. Rien.
Et je continue à te sentir en moi. Je sens ta présence en mon âme. Et je ne sais pas si c’est réel. Si je me trompe. Si tout ceci est vrai. Si c’est un rêve. Et cela me fait tellement peur. Ta présence enveloppe mes jours. Chaque jour, elle enveloppe mes jours. Chaque nuit, elle enveloppe mes nuits.
Elle est comme un nuage blanc d’été.
Un nuage doux et blanc. Un coton dans le ciel d été. Tu sais, les jolis nuages qui se baladent seuls dans les cieux de juillet.
C’est exactement comme cela qu’elle est ta présence. Douce et belle. Et lointaine aussi.Et je ne sais pas lui donner d’autre sens que l’amour. Et je ne sais pas LA nommer autrement. C’est presque un nuage dans un rêve. Je ne peux pas le toucher. Alors ça me fait peur aussi. J’ai peur d’un nuage. Je me sens si petite. Si vulnérable sous ce nuage doux et blanc et cotonneux d’été.
Pourtant il n’est pas menaçant ce nuage. Juste il est là. A chaque instant.
Parfois je l’oublie un peu et quand je lève les yeux vers le soleil alors, je le vois de nouveau.
Alors je lui dis : tiens tu es encore là ? Alors tu n’es pas parti ? Alors tu es resté, après mes pleurs ? Après mes rêves ? Après mes joies ?
Tu es bien patient petit nuage. Tu étais là, même quand je ne te voyais pas.
Parfois je me sens si esseulée et en même temps si pleine de lui. Être pleine d’un nuage….Quelle drôle d idée. C’est dire combien tu me manques……
Et j’ai besoin de partager cet amour avec toi. Même un amour de rêve, cela me suffira. Même un amour de mots cela me suffira. Mais sans ce partage de cœur je préfère me retirer. Je ne sais pas être moins que Celle qui t’aime.
Alors je prendrai le temps pour repeindre ce ciel.
Le repeindre avec d’autres couleurs. Un autre bleu pour mon ciel. Des couleurs plus fortes que celles du printemps. Car même ce printemps-là avait le goût de toi. Des couleurs d’une autre saison encore. Une saison plus lointaine. Une saison d ailleurs. D’un pays d’ailleurs. D’un monde que je dois inventer.
Avec d’autres nuages d’autres couleurs. Un autre blanc. Un autre coton. Une autre nuance. Une autre beauté. Un ciel qui ne criera plus ton nom dès que je le regarde. Alors si c’est possible je guérirai de toi. Et le petit nuage beau et blanc et doux et patient et cotonneux laissera derrière lui la traînée de son rêve.
Peut être qu’il partira mais ça je ne sais pas.
Je t’aime. Je t’aime. Je t’aime…. Je n’ai pas réussi à t’oublier.
Marjolaine Femme du Rêve
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