Je n’ai jamais eu l’impression d’écrire.
Je veux dire, je n’ai jamais eu l’impression que ces textes, que j’écris pourtant, étaient DE moi.
Je me sens profondément messagère, celle par qui les textes passent mais pourtant celle qui ne les possède pas….
Comme si ces textes étaient en suspension quelque part au dessus de moi, au dessus de nous, de notre couche de réalité et que lorsque les conditions sont réunies j’arrive alors à les capter, à les sentir depuis mon ventre, et à leur donner corps dans mon rêve et dans le rêve des êtres qui les lisent.
Je suis persuadée qu’il est question ici de plusieurs facteurs, qui dépendent déjà des textes eux-mêmes, de leurs énergies mais aussi de mon état intérieur, et du lieu où je me trouve.
Souvent je relis mes écrits et je me dis : wow tu as écrit cela ? Je m’étonne moi-même devant la fluidité de ces textes qui me semblent si familiers et si étrangers à la fois.
Parfois je les relis longtemps après et je me dis ah bon ? Tu as écrit cela ? Je les découvre même.
C’est très étrange comme sensation. Comme si les textes avaient eux-mêmes leur existence, leurs croissance et leur propre chemin.
Je suis, lorsque j’écris, dans le même état que lorsque je joue du tambour. Dans une union avec la plume, comme en union avec le tambour. C’est l’énergie qui me traverse et qui s’exprime, non moi qui la possède. Dès que tu possèdes, la magie s’arrête et le canal se coupe. Ce sont les mémoires qui me traversent et qui trouvent écho sur ce plan incarnatoire….
Ce sont profondément des textes médiumniques, et je suis profondément reconnaissante d’arriver à me positionner au même plan vibratoire que ces merveilles. C’est le même état que j atteins lors de mes consultations ou cérémonies.
Hommage aux esprits qui m’inspirent.
Hommage aux mémoires que je ressens.
Et hommage à ma fluidité de rêveuse, me permettant de les rencontrer.
Marjolaine Femme du Rêve
Sorcière de lumière arc en ciel