On m’appelle Plume d’Argent

On m’appelle Plume d’Argent, j’ai 16 ans. 17 ans peut-être.
Mon nom vient de cette plume immortalisée sous la glace, que mon père à trouvé le jour de ma naissance.

Je suis l’aînée de 5 enfants. J’aide ma mère à prendre soin des petits, préparer les repas pour les hommes, coudre les peaux, monter les tipis, cueillir les plantes, surveiller les provisions d’eau.
Ma mère est une femme silencieuse.
Avec elle, j’écoute les sons de la nuit, je respecte la sagesse des anciens, je découvre les plantes et j’interprète les rêves.

De cette vie, j’ai beaucoup appris.

Mon père est le sage de la communauté. Il est aimé pour sa bonté et pour sa connaissance.
C’est un homme juste et droit, de cette droiture qui force le respect. Il marquera ma vie. Profondément.

On m’appelle Plume d’Argent.
J’ai 16 ans, 17 ans peut-être. Je viens de cette terre, aux pieds de la montagne. Cette terre qui nous accueille et qui nous aime.
Nos tipis se déplacent pour suivre les bisons.
Nous vivons en paix.


C’est la nuit. Tu es là. Pour le rassemblement des clans. Pour trois jours, tu es venu de loin.
Et les tambours qui chantent, et les tambours qui vibrent sous la nuit étoilée. Tout est simple.

Je te regarde. Assis. De l’autre coté du feu. Tu as le torse nu et des colliers ornent ton cou épais.
Le petit garçon, avec lequel j’ai joué quelques fois, est devenu un homme.
Je suis presque timide, il y a cet attrait que je ne connais pas.
Mon père qui est là, assis, calme, respecte la magie de l’instant.
On m’appelle Plume d’Argent, et cette nuit là, face à ce feu, sous le son lent des tambours, mon cœur s’est déployé.
Plus tard, allongée sur mon tapis, l’image de ton visage me hante. Tes yeux noirs, ton corps et ton énergie, tout me tient en éveil. Il y a dans mon ventre le rythme de terre-mère, qui vibre tel un battement de coeur. La nuit sera sans sommeil pour moi.

On m’appelle Plume d’Argent. J’ai 16 ans. 17 ans peut-être.
Il fait jour maintenant.
Je vais à la rivière pour prendre de l’eau. Et j’espère que tu seras là. Au bord de la rive je sens ta présence derrière moi. Mon cœur s’emballe. Et tu t’approches.
Il y a cette danse, comme deux animaux sauvages, cette valse maladroite. Et ce temps qui s’arrête. Ce temps qui s’étend pour accueillir la mélodie des cœurs.

Je me déplace et tu me suis.
Un pas en arrière et tu bondis.

Et cet arbre sur lequel je m’appuie. Recherchant son aide, dans ce moment que je ne connais pas.
Puis tu attrapes ma bouche. Tout s’accélère, et je ressens pour la première fois ton corps d’homme.
Il y aura les mouvements.
Quand on ne veut pas que cela s’arrête.
Ces mouvements créateurs. Ce plaisir nouveau, et la jouissance.
Il y aura ton souffle chaud sur ma peau et nos sueurs qui se mêlent.
Il y aura l’unité et l’amour.
Nous resterons là des heures, blottis, à contempler la rivière, sans un mot.


On t’appelle Pierre Tranchante le Matin.
Ce nom t’a été donné il y a deux hivers. Grâce à un exploit de chasse.
Le moment où le bison approche et que, plein de courage, tu te lances.
Grâce à toi, ta communauté aura de quoi survivre quelques temps.

On t’appelle Pierre Tranchante le Matin et tu ne repartiras plus. Mon clan deviendra le tien.


Le temps filera sa douce mélodie.
Sur ces terres vierges qui nous aiment.
La vie creusera ses rivières sur nos fronts.
Nos mains se coloreront d’avoir tant pris soin.

Tu seras celui qui chante le soir auprès du feu.
Tu seras celui que les enfants écoutent, celui qui guide et qui aime.
Je serai celle que l’on vient voir au matin pour les rêves.
Grâce aux rêves de la communauté nous saurons où aller chasser, quel esprit nous viendra en aide ou comment apaiser un cœur qui souffre.

Il y aura le partage des rêves dans le grand tipi blanc à chaque nouvelle Lune. Cérémonie.

Pas de grands exploits, rien d’extraordinaire.
Une vie simple.
Nous aurons 6 enfants, certains mourront, d’autres survivront.
Il y aura des peines, et il y aura des joies et toujours la droiture. A chaque instant.
Je t’aimerai chaque jour de ma vie. Je serai là, à tes cotés. Jusqu’à ce dernier souffle que j’accompagnerai d’un chant mélancolique.

Et cette fleur que je poserai sur ta bouche.


On m’appelle Plume d’Argent et de cette vie je me souviens.
Certains chants me traversent encore et en corps, défiant les lois de l’espace temps.

On m’appelle Plume d’Argent, j’ai 16 ans. 17 ans peut-être.
Et de cette vie….. Je me souviens.

Marjolaine Femme du Rêve
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L’acte magique pour guérir ma lignée

On ne m’a pas appris quand j’étais une enfant à penser à moi.
On m’a appris le sacrifice.
On m’a appris le service.
On m’a appris que l’autre passait avant moi.
Ça ne me plaisait pas du tout. Mais c’est quand même ce que mon clan m’a transmis.

Pourtant mes parents étaient plutôt artistes ouverts et baba cool….
Mais l’éducation, aussi libérée soit elle en apparences, était encore et toujours celle du corset.

Aujourd’hui encore, j’ai un mal fou à ne pas TOUT prendre en charge, à ne pas TOUT gérer.
Je me sens responsable en tant que femme, en tant que mère de chacun-e dans la maison, de leur bien être, de leur confort.
Je me sens totalement responsable de tout ce petit monde qui lui-elle vit sa vie sans vraiment se soucier des autres.
Et souvent je suis totalement vidée le soir.

Car en vérité, tout cela je ne le donne pas : comme toutes les femmes de ma lignée je le monnaye.💰

Ce que je fais « pour eux-elles » est un moyen de pression.
Grâce à cela je suis indispensable, irremplaçable et je suis LA victime ! J’existe par elle.

J’ai nommé : l’esclave domestique.

Grâce à elle je peux m’adonner à mon activité préférée : me plaindre face à l’homme (qui lui ne fait vraiment pas grand chose) et j’ existe dans cette inégalité.

Dernièrement j’ai obtenu de l’aide, une femme vient depuis peu m’aider plusieurs fois par semaine. Jessica. Payée par mon compagnon pour palier à son manque de participation à la maison. Puisqu’en tant que bonne esclave domestique, je me suis trouvée un pacha assis dans son fauteuil. Bien sûr, j’ai attiré à moi l’homme idéal pour me révéler et me guérir. Il est donc en cela mon miroir parfait et je le remercie. (Et depuis je l’ai quitté, l’acte magique m’a aussi donné la force de reprendre mon pouvoir).

Donc cette fille super sympa vient m’aider plusieurs fois par semaine, et bien figurez-vous que j’ai culpabilisé ! Je me suis sentie coupable d’avoir besoin d’aide alors qu’entre la maison, les enfants, le jardin et les animaux plus mes activités d’écriture et de soins et de cérémonies je suis largement plus qu’à deux temps plein par semaine…
Première levée, dernière couchée et je trouve le moyen de culpabiliser !

Bien sur j’ai vu tout ça et là, j’étais dans ma cuisine et j’ai éclaté de rire !
Vraiment je me suis fendue la poire. Et il s’est passé un acte magique ! Quand j’ai rouvert les yeux, j’ai vu en cercle autour de moi les femmes de mon clan.
Particulièrement ma grand mère Berthe.
Elle était là, face à moi, avec ses lèvres pincées et son tablier. Et elle me jugeait. Je la voyais là, dans ma cuisine je te dis, et à travers elle je voyais toutes les femmes de mon clan qui me pointaient du doigt.

Elles QUI les avaient aidées ?? PERSONNE !!

Quand j’ai entendue la souffrance de mes grands mères, j’ai cessé de rire. Je me suis assise et j’ai touché mon cœur. J’ai pleuré même, les larmes de réparation, de non reconnaissance, les larmes de celle qui épluche toute seule les légumes à la cave pendant que monsieur est au fumoir. J’ai pleuré sur les frustrations des femmes de mon clan, celles qui voulaient mais qui ne pouvaient pas. Toutes celles qui n’ont pas eu le choix. Pas eu la force. Pas eu l’opportunité. Celles qui ont eu 6 gosses non désirés, celles qui ont cessé d’être femmes pour n’être qu’esclave domestique ou qui ne l’ont jamais été pleinement. Toutes les femmes. Et par ces pleurs j’ai ressenti leur colère, leur aigreur et leur peine.

Je les ai regardées, surtout Berthe et je lui ai dit: vas y tu peux lâcher le contrôle, de là où tu es tu peux embrasser l’amour de la Grande mère, de la source. Je reconnais ta souffrance Berthe, je reconnais comment ton cœur endurci à souffert.
Viens, tu peux pleurer Berthe et te libérer !…. Alors j’ai allumé un feu et toutes les grands mères de ma lignée étaient là.
À mes côtés autour de mon feu de cheminée. Une à une, elles sont venues à moi et une à une elles ont pleuré dans mes bras d’énergie qui les reconnaissaient.

Pour qu’elles n’agissent plus en mon nom, et pour libérer mes enfants de cet héritage familial j’ai accueilli ces femmes que je porte en moi.
Puis avec elles, nous avons donné au feu le tablier de l’esclave domestique, la casquette de la sacrifiée et le manteau lourd et pesant de celle qui fait tout.
Nous étions nues, toutes les femmes, toutes mes grands mères. Et moi. Nous étions nues et nous avons dansé.

Ce n’étaient plus des vieilles qui sentent mauvais qui étaient là, en lâchant la souffrance elles avaient lâché l’odeur de mort. Ce n’étaient plus des vieilles moches c’étaient devenues des vielles belles, rayonnantes, libérées, rajeunies, de la jeunesse éternelle.
Des Grands Mères !

Le lendemain Jessica est arrivée.
On a travaillé ensemble dans la maison. Et même on a chanté.

Marjolaine, Femme du Rêve
Sorcière de lumière Arc en Ciel

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Vivre le Tantra

C’est dans l’espace sacré du Cœur que réside le Tantra.
Il ne réside pas dans la rencontre amoureuse de projection, mais dans la rencontre d’Amour, quand les corps et les cœurs dansent en unité pour honorer la vie. 
Je m’aime, tu t’aimes, alors dansons ! 

C’est très simple et à la fois très subtile :  cela demande de se faire une confiance absolue tout en offrant sa force ET sa vulnérabilité à sa-son partenaire. 
Je suis nu(e) devant toi. Prend soin de moi. Tu es nu(e) devant moi, je m’engage à prendre soin de toi. 

Vivre le Tantra c’est quand je te regarde avec tendresse, que je te caresse avec amour, et que par ce biais de douceur je t’invite à la danse des corps, en laissant vivre la louve en moi… 
La féline. La femme sauvage, femelle et animale. L’homme sauvage, doux, tendre, fort et aimant. L’homme en chacun de nous qui accueille et s’abandonne. La femme en chacun de nous qui accueille et s’abandonne. 

De la tendresse au lâcher prise : noble expression du Divin. 
Tout est possible avec le Cœur. Tous les gestes, tous les mots et toutes les postures.

Se rencontrer, boire un verre, se sourire, rire, s’assoir, s’allonger ou bien rester debout….

Quand la rencontre se fait je choisis l’amour pour aller vers toi.
C’est possible parce que je m’aime suffisamment. Je me mets nue, je me mets à nu. Toi qui t’aimes  tu te dénudes et tu te mets à nu, alors nait le Tantra. Dans ce baiser je nous donne tout, tu nous donnes tout. 
Dans ces caresses je nous donne tout. Et dans mon accueil je nous accueille tout entier. 

Dans cette danse d’amour chacun retrouve l’androgynat originel, la bipolarité, et enfin l’unité. La danse devient valse sacrée, assexuée. 

Il & Elle, ielle, un, une et l’infini pour nous aimer. 
C’est dans l’espace sacré du Cœur que réside le Tantra….

Marjolaine Femme du Rêve
Sorcière de lumière arc en ciel

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Ils m’ont brûlée comme sorcière.

Ils ont crié « Maudite ! » « Va brûler en enfer! »
Ils m’ont craché dessus. Ils m’ont frappée. Ils ont arraché mes vêtements. Ils m’ont entièrement rasée. Ils m’ont écartelée trois jours entiers. Ils ont cherché des tâches sur mon corps. Les grains de beauté que j’avais : preuve de mon appartenance au démon. Même les jeunes enfants m’ont jeté des pierres. Leurs mères me tuaient du regard.
Les prêtres m’ont aspergée d’eau bénite. Ils m’ont ordonnée de baiser leur crucifix pour racheter mes fautes.

Après maintes tortures, ils m’ont placée sur le bûcher.
Par chance, la fumée m’a vite étourdie, alors ma vie à défilé devant moi.
Et, je me suis souvenue de chaque instant.

Si je devais la refaire, cette vie, pour échapper à cette mort atroce, je ne changerais rien.

Je suis née dans ce petit village vers le fleuve du Rhône en Royaume de France.
Je vis avec ma mère et ma sœur.
Je ne sais pas qui est mon père. Probablement un du village, ou un homme de passage.
On vit à l’écart parce qu’on n’a pas le sous.
Je ne sais ni lire ni écrire. Je porte un tablier taché par les heures de labeur, et refuse d’attacher mes cheveux. Alors ils volent au vent et je sais que ça dérange, comme mes pieds nus blessés par mes mauvais sabots.

Ma mère est solide. Elle coupe son bois, tue ses chèvres pour nous nourrir et soulève parfois son jupon contre 2 livres de farine.
La vie est rude.
Souvent, elle part seule.

A l’automne on cueille des champignons, ceux là même réputés pour leur malheur de mort. Nous on les fait sécher.
Il y a la fée en eux. On le sait.

Au village ils font tomber mes œufs ou se moquent de mes guenilles.
Je ramasse des coups. Alors j’ai appris à me cacher, je suis sauvage.
Et comme je suis jolie, les hommes me regardent et les femmes me maudissent.

Il arrive que, moi aussi, je remonte mon tablier contre un pot de beurre.
Il y en a un que j’aime mieux que les autres, et avec qui j’ai de la joie. C’est le fils du forgeron. Il est doux avec moi, mais il va prendre la Pauline en mariage. C’est ainsi et je l’accepte…

Parfois des femmes viennent nous voir pour faire passer l’enfant qu’elles portent.
Alors on leur donne à boire des décoctions ou bien ma mère leur met des pointes dans le ventre.
Toujours en cachette on vient nous demander des philtres d’amour. Elles savent qu’on fabrique des charmes.
Ce savoir des plantes nous vient de nos grands-mères.
Personne n’avoue avoir recours aux trois folles qui vivent dans le bois, et pourtant…

Et puis il y a les soirs de pleine lune où, au fond de la forêt, nous partons toutes les trois. Autour d’un grand feu nous chantons et dansons. Je ne peux pas vous dire tout ce que nous faisons. -Je l’ai juré devant elles, de ne jamais révéler nos secrets-.
Mais ce que nous faisons, nous donne grande magie.

Au village, ils disent que nous fricotons avec le grand Cornu et que nous volons sur nos balais de sureau. Il est vrai que nous possédons ce don de voyager en dehors de nos corps, et que cela nous offre mille possibilités.
Mais nous ne propageons pas le malheur, ça je le jure !

La vie est ainsi, entière et rugueuse, sans pitié mais libre.

Et puis, hier soir, les juges de l’inquisition sont arrivés au village.
Dans la nuit, avec les villageois, ils sont venus me chercher. Ils ont fait irruption dans ma cabane qu’ils ont brûlée avec leurs torches. Ma mère et ma soeur sont mortes depuis longtemps. Grand bien qu’elles n’aient pas à subir elles aussi ce malheur !
Ils sont venus nombreux pour moi.

Quelque part je les attendais.
On n’échappe pas à sa vie, encore moins à sa mort.

Je n’ai pas eu de procès, que des accusations.
Il paraît que je mange des enfants, que je pactise avec le diable et que je porte malheur. Tout cela est faux je le promets. Mon seul tort est d’avoir honoré les dieux de la nature, et d’avoir vécu sans mari.

Ils m’ont brûlée comme sorcière.
Moi qui n’avais rien demandé.
Ils ont crié « Maudite ! » « Va brûler en enfer! »
Ils ont hurlé. Ils ont frappé.

Ils ont jeté sur moi tous leurs malheurs. Les mauvaises récoltes, la sécheresse passée….

Et je suis morte comme ça.
Seule sur ce bûcher.
Il pleuvait un peu ce jour là….


Je revois encore mes cendres monter au ciel et se mélanger avec la pluie. Cette pluie fine que j’aimais tellement, sous laquelle je courais enfant, nue dans ma clairière.
J’ai regardé une dernière fois ce petit village qui m’avait tant rejetée, à cause de ma liberté. Liberté qui a causé ma mort.

J’ai attendu que la pluie s’arrête, pour la regarder une dernière fois, enrober ma chère forêt. Puis, j’ai décidé de m’en aller, je ne voulais pas les hanter.
Je voulais juste repartir là d’où je venais, sous d’autre cieux, loin de l’enfer qu’ils me prédisaient.

Ils m’ont brûlée comme sorcière,
Une pluie fine tombait ce jour là,
et de cette vie, je me souviens….


De ces grains de beauté je garde toujours, parsemés sur mon visage, comme marque indélébile de ce passage sur Terre,
en temps d’inquisition.

De ce prénom de Plante sauvage que l’on m’a donné dans cette vie, comme marque indélébile de ce passage sur Terre,
en temps d’inquisition.

Nos présents sont porteurs de toutes nos mémoires. Regarde bien en toi et tu découvriras, viens, et apprends à te souvenir…

Ils m’ont brûlée comme sorcière,
Une pluie fine tombait ce jour là,
et de cette vie, je me souviens….


En hommage à la Grande Mère
En hommage au Clan des Rêveuses
Rappelle-toi de te souvenir
Souviens toi de te rappeler
La promesse que tu t’es donnée…

Marjolaine Femme du Rêve
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Pieds nus, sur Mère Terre de Cristal

Pieds nus, sur Mère Terre de Cristal, ce soir, je danserai.
Mains fleuries, cœur chantant sous les lunes étoilées, je danserai.
Ma longue robe rouge, celle que tu connais, balayera mon corps de ses tendres baisers.
Sur ma tête, tressées les vertes herbes blanches en couronne dressée.

Je vais danser, ce soir, près de toi mon amour.

Pieds nus, sur Mère Terre de Cristal, ce soir je chanterai.
Me reviennent en mémoire ces chants des filles légères, ces fillettes jolies, ces enfants et leurs mères, et ces hommes aussi.
Je les revois ici, sur Mère Terre de Cristal…. En cet endroit précis où je pose mon pas, vêtue de robe rouge, de couronne jolie, en cœur je me dévoile.
Ma gorge déployée accueille en son sein les chants des temps anciens. Ces sons de la mémoire me traversent ce soir et m’offrent en passant les images ravies… des feux de la Saint Jean.

Des frissons me traversent et les sept fleurs me parlent.

Pieds nus et cœur chantant, je danse, je me dévoile, je prie et je m’envole, j’honore le temps présent.
Cette nuit, et comme avant, et nous tous réunis, célébrons la Saint Jean.

Marjolaine femme du rêve
Sorcière de lumière arc en ciel

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Légende du solstice d’été…

C’était un 20 juin. Un soir de solstice. La mère et la fille étaient parties sur les chemins du puech cueillir ici et là les herbes de la Saint Jean.

La vieille portait sous son sourire un tablier de ferme. La fille aussi, avec en plus une mélancolie. La mère enseignait à sa fille les vertus des plantes. La fille s’en souviendrait.

« Quand tu prélèves une plante d’abord tu remercies son esprit. Ensuite tu te recueilles. Tu dois le faire comme je te dis. C’est important. Ici la jaune avec toutes ces petites fleurs c’est le millepertuis. Tu la cueilles bien basse. Tu récupères les fleurs et tu fais macérer dans de l’huile pour une moitié. Tu feras des massages si tu te brûles ou si tu veux préserver ton visage. L’autre moitié qui reste tu fais sécher. Quand tu auras tes lunes et que ton moral sera bas tu en boiras des tisanes. Là plus loin c’est l’achillée. La grosse ombrelle blanche. C’est pareil, tu fais sécher. Elle te donnera force et courage pour avancer dans ta vie. Rappelle t’en. Maintenant tu cueilles les ombrelles de sureau. Voilà comme ça. Tu cueilles pas tout sur le même arbre sinon il n’y en aura plus de fruits pour les oiseaux. Tu le prendras en décoction, c’est très bon pour la constipation. Ça allégera ton corps. Ça te fera suer. Quand tu te sens lourde tu en prends. On en mettra aussi au dessus des portes pour éloigner le mal. On le fera toutes les deux dès demain d’accord ? Et puis on fera du sirop. »

Elles se promenaient ainsi au soleil couchant. Emplissant leurs paniers de fleurs. Armoise, Salvia, Marguerite, menthe sauvage… .
La lumière rasante du soleil rendait les collines orangées. Une chouette à hululé au loin. La fille s’en souvient.
Tout en marchant, la vieille racontait les histoires des feux de la Saint Jean. Quand tous les villageois se réunissent et chantent et dansent. Que les filles ont des couronnes de fleurs. Qu’elles sautent au dessus du feu et qu’elles rêvent de trouver un mari.

Puis elles sont rentrées chez elles. Il faisait nuit. Elles connaissent le chemin par cœur et la lune était pleine. Elle éclairait les vaches au loin.
Dans le champs en bas de la ferme le père a rassemblé des herbes sèches et du gros bois.
Ils ont allumé tous les trois ce grand feu. Alors la mère à chanté.
Et la fille a pleuré.

Je célèbre les passages, équinoxes et solstices
Marjolaine Femme du Rêve
Sorcière de lumière arc en ciel

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Es-tu Sorcière ?

La Sorcière observe en silence les scènes, les paroles, les êtres et perçoit l’énergie, les symboles qui s’en déploient.
Elle interprète sa vie comme elle interprète ses rêves. Avec magie et sens.
Ces interprétations la guident sur son chemin.
La Sorcière choisit de transformer en elle le plomb en or. De faire lumière dans ses ténèbres. De regarder sa crasse, ses blessures et ses manques.

La Sorcière choisit de vivre sa vie comme expérimentation et à conscience de ses comportements. Elle ne subit pas. Elle est puissante et créatrice.
En là réside sa magie.

C’est un chemin long, parfois difficile, avec des espaces de solitude mais c’est pour elle la seule voie possible.

Dans la tempête elle tient le cap, respire et sait que ça va glisser, sans être submergée.

La Sorcière a appris à s’aimer. La Sorcière protège le vivant. Elle honore les ancêtres, et apprend des enfants. C’est une élève et enseignante.

La Sorcière ne sait pas grand chose, elle se sent toute petite face aux mystères de la vie.
Telle le calice elle accueille la connaissance qui la traverse intuitivement.

La Sorcière observe en silence et perçoit l’énergie qui se déploie. Elle aime, elle prie et elle sourit.

Es tu Sorcière ?

Et c’est valable pour les sorciers aussi ….

❤️ Marjolaine femme du rêve
Sorcière de lumière arc en ciel

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Publié le par femmedureve

Médiumnité

Il m’a fallu 44 ans pour assumer, pour vivre ma médiumnité et la mettre au service des êtres qui le souhaitent.

Quand j’étais enfant je ne faisais qu’un avec les événements ou les personnes que je croisais. Et c’était souvent difficile en moi de faire la part des choses, et de me protéger. Je passais du visible à l’invisible avec tant d’aisance que parfois je me perdais et je vivais souvent dans des illusions. Je ne savais pas toujours distinguer mon intuition de mon imaginaire. Je manquais d’ancrage bien sûr, et j’ai du agir dessus pour trouver l’équilibre. Désormais je peux choisir quand j’ouvre et quand je ferme le canal.

Parfois c’est envahissant, mais c’est quand ça me concerne moi ou des très proches, alors les messages affluent de toutes parts, alors je dois les regarder et les entendre.

Bien souvent j’écris des histoires pour permettre au message de s’ancrer…. Ces mémoires me traversent par l’écriture automatique. Ce sont les histoires de femmes que je publie sur ma page.Et ce canal lorsqu’il s’ouvre passe par mon ventre, ce deuxième cerveau si présent en moi.

L’autre soir en consultation téléphonique, Sandrine me parlait de ses rêves nocturnes et au fur et à mesure que je l’écoutais, je ressentais en moi par le ventre des images, des sons, des mots. Je voyais des scènes qu’elle m’a confirmées, et j’ai pu la guider grâce au lien que nous avons créé pendant une heure au téléphone.Alors bien sûr je ne lis pas l’avenir, je n’ai pas cette prétention, d’ailleurs je ne crois pas que l’avenir soit défini, mais je peux grâce au support des Rêve, et au lien d’empathie avec l’autre voir ce qui se trame et comment dénouer des situations.

Parfois ce sont des défunts qui viennent transmettre un message, parfois ce sont des mémoires de vie « antérieures ».


Bien souvent c’est l’âme qui communique à la mienne des messages. On me transmet des actes que la personne doit accomplir, des postures à adopter ou des rêves qui vont être traversés.

Je rends hommage à ma grand mère maternelle qui était une rêveuse, médium et très pieuse. Je sais que c’est par elle que ma lignée m’a offert cette capacité. Et je rends hommage à tous nos dons.
Hommage à la médecine unique que nous portons tous en nous.
Puisse chacun de nous déployer ses dons.
Ainsi nous guérisons nos histoires et nos lignées.

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Mon approche du féminisme

J’ai voulu intégrer un groupe féministe sur Facebook pour partager avec des femmes et des hommes et ceux qui sont transgenre, no genre ou qui ne veulent pas choisir, la voie de la sororité et de la fraternité…. , de l’humanité en fait. Quelle idée j’ai eu ! Je me suis faite largement rembarrée avec mes écrits, mes histoires de vie sur le féminin sacré. Apparemment je n’avais pas ma place dans ce groupe féministe, je l’ai accepté et je suis partie très discrètement.

Pour moi le féminisme c’est évidemment travailler pour la reconnaissance de la femme à tous les niveaux, mais c’est déjà de s’aimer soi et d’accepter l’autre dans sa différence tout en défendant l’égalité et la reconnaissance du principe féminin au niveau social politique familial et culturel…

Je trouve ce dessin tellement doux et il me rappelle tous ces cercles de femmes, ces tabacs de la femme auxquels je participe depuis 2003, tous ces moments où j’ai été active et heureuse de partager avec mes sœurs en cérémonie chamanique mais aussi en dehors de ces cadres privilégiés. Par exemple avec les mamans de l’école avec qui on fabriquait des gâteaux, ces instants où le non jugement a permis de délier les langues et de créer du lien, avec des femmes qui sont loin de mes « habitudes » relationnelles, et qui n’avaient pas l’habitude qu’on les écoute.Et je pense aussi aux hommes qui faisaient des gâteaux avec nous et qui nous écoutaient et apportaient leur soutien, leur écoute dans la beauté de leurs cœurs.

La sororité ce n’est pas contre le masculin, c’est un principe nécessaire à la guérison de notre humanité, c’est se réjouir de la réussite des autres femmes, c’est être une oreille quand elles vont mal et savoir être un roc quand elles en ont besoin. Parfois c’est juste être là.Pour les sœurs et pour les frères. C’est simplement être des sœurs reliées par nos mémoires de vie par le cœur et par ce quelque chose d’unique que nous seules partageons. Et cela n’exclut pas notre amour pour le principe masculin. Au contraire plus les femmes guérissent leurs liens plus nous pouvons être entières et heureuse dans le lien au masculin. Nous aimer dans nos différences et complémentarités.

Je rends ici hommage à mes sœurs, mes amies, et aussi à mes frères, mes amis. Et à tous ceux qui se cherchent dans leur identité sexuelle ou qui ne veulent pas choisir ou ne peuvent pas. À nos amours, tous nos amours ❤️Ensemble, Tissons les liens

Marjolaine Femme du Rêve
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Comment je canalise mes textes…

Je n’ai jamais eu l’impression d’écrire.
Je veux dire, je n’ai jamais eu l’impression que ces textes, que j’écris pourtant, étaient DE moi.
Je me sens profondément messagère, celle par qui les textes passent mais pourtant celle qui ne les possède pas….
Comme si ces textes étaient en suspension quelque part au dessus de moi, au dessus de nous, de notre couche de réalité et que lorsque les conditions sont réunies j’arrive alors à les capter, à les sentir depuis mon ventre, et à leur donner corps dans mon rêve et dans le rêve des êtres qui les lisent.

Je suis persuadée qu’il est question ici de plusieurs facteurs, qui dépendent déjà des textes eux-mêmes, de leurs énergies mais aussi de mon état intérieur, et du lieu où je me trouve.

Souvent je relis mes écrits et je me dis : wow tu as écrit cela ? Je m’étonne moi-même devant la fluidité de ces textes qui me semblent si familiers et si étrangers à la fois.
Parfois je les relis longtemps après et je me dis ah bon ? Tu as écrit cela ? Je les découvre même.
C’est très étrange comme sensation. Comme si les textes avaient eux-mêmes leur existence, leurs croissance et leur propre chemin.

Je suis, lorsque j’écris, dans le même état que lorsque je joue du tambour. Dans une union avec la plume, comme en union avec le tambour. C’est l’énergie qui me traverse et qui s’exprime, non moi qui la possède. Dès que tu possèdes, la magie s’arrête et le canal se coupe. Ce sont les mémoires qui me traversent et qui trouvent écho sur ce plan incarnatoire….
Ce sont profondément des textes médiumniques, et je suis profondément reconnaissante d’arriver à me positionner au même plan vibratoire que ces merveilles. C’est le même état que j atteins lors de mes consultations ou cérémonies.

Hommage aux esprits qui m’inspirent.
Hommage aux mémoires que je ressens.
Et hommage à ma fluidité de rêveuse, me permettant de les rencontrer.

Marjolaine Femme du Rêve
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Je suis née en 1976…

Je suis née en 1976, dans la liberté de cette décennie. L’ époque d’avant le sida. Où beaucoup, comme mes parents, croyaient en la paix, l’amour et la liberté.
Nous n’avions pas beaucoup d’argent mais nous vivions dans la beauté, l’art et la magnificence du quotidien. Et puis notre table était modeste mais grande.

On avait souvent chez nous des boat people, des réfugiés, et tous les jours David un garçon de la Ddass.

Notre maison était ouverte sur le monde et sur les autres cultures. Quelles qu’elles soient.

Mon père adorait les fleurs, et le jardin en était rempli. Ses sculptures de bustes de femmes étaient comme des déesses posées ici et là. Notre maison était simple mais maman en faisait un palais. L’harmonie du beau régnait sur chaque jour.
En saison, nous mangions les tomates chaudes gorgées de soleil et les cerises de l arbre dans lequel nous allions à l’échelle.
Nous portions des jolies robes faites parfois dans les vieilles tenues de ma mère mais ces robes étaient belles.
Nous étions avec mes sœurs souvent croteuses, toujours pieds nus, et de nos rires vibraient les espaces, laissant les pièces pleines, même après notre départ.

Et puis la musique accompagnait le quotidien. Ma mère mettait le tourne disque. Le son très fort et nous dansions avec des foulards sur la pelouse. Et quand il pleuvait nous continuions la danse. Sur la musique du film Il était une fois dans l »ouest.Carmen, Jean Ferrat, Fabienne Thibault, Léo, et Brel et Brassens, des opéras.Des textes et des mélodies. De la poésie chantée ou engagée. ….

On a fêté Mitterrand en 1981. On a vu E.T au cinéma et plus tard on a dansé sur la Boom. Nous avions le droit de faire. Beaucoup. Déplacer les meubles de nos chambres, glisser avec un matelas dans les escaliers, nous déguiser et porter les talons. Peindre. Fabriquer. Inventer.
J’ai eu des grands moments de liberté.

A Noël mon père se déguisait avec sa hotte sur le dos et nous avions chacun un cadeau. Il y a avait aussi le sapin décoré de guirlandes clinquantes et la crèche provençale.
A pâques il y avait des petits oeufs cachés dans les pierres sèches et aussi une grosse poule a partager.
En mai j offrais des iris à ma maitresse. Je les cueillais contre la façade de la maison.
Nous rentrions a pieds de l’école par les chemins de la colline.

Mes parents avaient peu mais inventaient du « mieux » avec l’ordinaire, avec l’or des choses simples.

Nos chambres, la table, les tartes aux fruits et les soufflets au fromage…, la balançoire, le tuyau d arrosage qui nous éclaboussait en été. Papa et son potager…
Il fallait que tout soit joli, tout soit poème. Que tout soit chant.Il fallait qu’on ne se rende pas compte des soucis d’argent, et qu’avec un rien, on bâtisse nos rêves. Quand ça allait mal, maman chantait « La vie en rose », riait aux éclats et tout passait de cette façon. Papa déclamait des poèmes pendant que maman tricotait. Il lui offrait du mimosa. Nous on gloussait comme des dindons pendant les matchs des Verts que mes frères regardaient sur le poste en noir et blanc.

Les soirs d’été nous allions faire du vélo dans les chemins. Tard. Très tard. On entendait les crapauds chanter. On pédalait dans les sentiers de terre jusqu’à ce que la nuit arrive. Parfois je tombais. Mais toujours je continuais.
Quand nous revenions maman nous installait des matelas dehors et on dormait à la belle étoile.
Quel bonheur de se coucher sous ce ciel pur du Lubéron et de sentir la rosée dès les premières heures du jour.
Les samedis, maman nous faisait des sandwichs et nous partions seules à pieds jusque sur la colline. Arborée de chênes verts, de chênes liège et de figuiers, nous mangions perchées sur les branches des arbres qui étaient alors nos navettes spatiales. Quelle douceur de s’imaginer voyager dans l’espace ! Et puis ces odeurs d’herbes sèches. De thym, de serpolet et de romarin.
C’est là que j’ai grandi.
Nous faisions du patin à roulettes avec des coussins attachés derrière nos fesses ! On écrasait des minuscules araignées rouges et on s’en frottait les genoux.
Parfois on allait se baigner chez Maurice. Et on restait dans l’eau chaude pendant que la pluie d été nettoyait nos visages. Ça sentait le cyprès et la fraîcheur des jours, à l’ombre des grands arbres.

C’était l’époque du super 8. Des films de famille muet où l on voit des enfants courir, une jolie maman et un papa aimant.
C’était aussi l’époque de Donkey Kong, des vélos à roulettes et des talkie-walkie walkies.

Pendant les vacances, on partait faire du camping sauvage dans la Vallouise. On se baignait dans les rivières glacées. On faisait des feux le soir et on se promenait dans les bois. Le dernier jour c’était ramassage de myrtilles. Il fallait remplir les sceaux pour au retour faire des tartes et des confitures.

Mon enfance était aussi bercée par mes questionnements. Ma relation à l’invisible et aux rêves. Les esprits que je voyais et les pensées que je devinais. Et quand je questionnais, vers 4 ans ma mère sur l’existence de dieu elle me répondait : dieu est en chaque chose. Chaque fleur, chaque cailloux, chaque arbre. Ma fille, regarde dieu est partout. Il est la terre et il est toi.

Merci maman d avoir semé en moi les graines de l’ouverture et du respect du vivant. De m’avoir transmis ta foi et ta force.Je me souviens de regarder la lune dans le ciel.
Entre chien et loup. Cela reste, avec l’aube, mon moment préféré.
Ces instants entre deux. Quand jour et nuit se mêlent et qu’ils font cet amour d’où naissent les étoiles. Une puis deux. Deux puis trois. Trois et puis la voie lactée. …

C’était l’époque bénie de mon enfance.

Et quand je relis ce texte je me dis que j’ai eu de la chance de naître parmi des artistes généreux qui avaient suffisamment de folie pour nous épargner les soucis d’argent et faire de notre quotidien un temps suspendu, où l’amour, la poésie, la musique et la joie rythmaient le temps.
Je rends hommage à cet homme et cette femme qui m’ont mis au monde dans un acte d’amour.Je rends hommage à leurs forces et à leurs faiblesses. Eux qui m’ont permis l incarnation. Eux qui ont façonné ma vie. Et m’ont permis d’être qui je suis.

Un jour on ne voit plus ses parents comme des parents mais comme deux humains qui ont fait de leur mieux.
Ce jour là on peut dire : Papa maman. Merci.
Papa maman, je vous aime.
Et ce jour là, quand il arrive, nous sommes alors guéris d’un grand nombre de choses.

Marjolaine Femme du Rêve
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