Union féminin et masculin sacrés….

J’ai accosté sur le rivage de cette île vierge et sauvage, sur mon embarcation légère.
J’ai traversé des mers houleuses qui me faisaient tourner la tête. Des heures sans avancer sous une chaleur de plomb et j’avais beau lutter, rien ne faisait reculer le soleil. J’ai traverse le cap Horn sur ma coquille de noix, survécu aux triangles des Bermudes. J’ai même entendu le chant des sirènes. Je les ai suivies plusieurs fois jusqu’à me perdre moi et perdre les sirènes. Où allaient-elles ? Je ne sais pas.

J’ai été seule et j’ai voulu mourir.
J’ai touché les démons qui résident en moi. Je les ai d’abord rejetés puis j’ai voulu les regarder, peu à peu les apprivoiser jusqu’à les intégrer. Mes peurs inavouées, des fantasmé cachés, des mémoires oubliées, et l’ombre que je porte. Quand j’ai rouvert les yeux , sur ma coquille de noix, le ciel s est apaisé, le courant était clair , et le vent me portait.

Alors j’ai découvert cette île qui réside en mon cœur, j’ai pu la visiter. En chaque endroit où je pose les yeux elle m’ offre un paysage sublime et mystérieux. Comme les forêts profondes et silencieuses. Comme les forêts profondes et odorantes. Comme les forêts qui sont ce qu’elles veulent être, sans justification. Parfois je suis le Vendredi parfois le Robinson parfois la vie sauvage, je suis tout à la fois.

Et de cette île que je découvre, je suis comme l’enfant. Émerveillée par tous les cadeaux du monde.

Je suis les océans, je suis les mers du nord et je suis les mers chaudes. Je suis les eaux vivantes. Et de ces eaux qui vibrent ma yoni tourbillonne. En mon sexe résident toutes les eaux des mondes. Je suis femme, réceptacle béni. Je ressens cet amour neuf qui vient du fond des âges. Des fins-fonds de ce cœur. Comme un rappel. Comme le son du tambour qui nous dit à chacun : rappelle toi de te souvenir. Je m’aime d’un amour neuf et inédit et pourtant familier et très simple et joyeux.

J’accoste l’ île vierge. Et je découvre des arbres géants-minuscules. Des insectes transparents-de-couleur, des vents nouveaux-anciens.
Et sur cette île, tout est déjà. Dans la simplicité de la Présence. Et ça me fait toucher les sons de la matière qui avant m’échappaient.

Et sur cette île que je découvre, je me découvre et te rencontre. Toi l’homme que je porte en moi. Je me sens prête pour ce voyage. Mes mains sont vides et pleines. Ma peau salée sucrée. Je n’ai pas de bagage.
Je suis la va nus pieds. Je suis nue sur la route et ce corps qui me porte je l’honore….. et je lui rends hommage.
Je suis prête à te recevoir oh masculin sacré . Là. Dans l’instantané du voyage. Dans mon cœur apaisé où tu y as ta place.
Dans mon cœur apaisé où doucement, ensemble, nous prenons place.
En moi, yoni et lingam unifiés.
Féminin masculin sacralisés.
En hommage à la femme bison blanc. En hommage à la grande mère.
En hommage à l’équilibre sacré.

Féminisme, Femme debout je suis !

Femme debout je suis
En moi résident l’enfant heureuse,
L’adolescente joueuse,
La jeune femme séductrice,
La femme enceinte enveloppante,
La mère protectrice et confiante,
La femme qui était amoureuse,
à en crever, à tout projeter …

La femme qui se vendait
En énergie pour un baiser.
La mendiante pour un regard.
Femme suppliante Et femme hagard.

Femme debout !
A quitté son mari.
Bravant les peurs, les interdits.
Femme debout je suis.

Flamme heureuse et libre.
Qui sexplore dans une nouvelle façon d’aimer.
L’amour des corps.
Aimer pour aimer.
Femme qui découvre son corps dans ces rendez vous dansant,
sans lendemain ou avec demain,
à quatre mains.

Femme musette
Femme saloon
Femme conquête
Femme full moon
Femme cabaret
Femme de joie
Femme libérée
Vêtue de soie
Femme sur piano allongée, piano à queue en majesté.
S’allonger debout et chanter.
En lien nommé.

Femme artiste.
Femme créatrice.
Femme qui chante.
Femme qui enchante.
Femme qui joue de la musique.
Femme qui pose sa mélodie.
Femme qui ose et qui suscite …
Femme debout et qui écrit.

Femme-forme de goutte.
Femme-tendance ruisseau,
Femme-couleur rivière,
Femme-fleuve océan.
Femme cascade, sans aucun doute.
Flamme Fontaine,
Et Femme reine.

Flamme debout je suis, je marche, je cours, je rêve et je respire.
Dans ce nouvel élan de vie où je me sens enfin moi-même.
Femme animale, déesse, féline, et Femme femelle.

Femme goûteuse d’hommes.
A point nommé.
Femme qui se nomme.
Femme sans nom,
Qui se reconnaît.

Femme initiatrice,
En mémoire retrouvée.
Femme des temples.
Femme vestale.
Femme des rues.
Femme toute nue.
Femme qui se donne.
Femme qui accueille.
Femme qui effeuille.
Femme qui s’abandonne.

Femme debout qui s’assume.
Pleine de ce que j’ai vécu.
Pleine des caresses offertes, pleine de l’expérience.
Des disputes, des colères.
Femme-tempête assagie.

Femme debout,
Pleine de mes mains pleines.
Pleine de la vie passée.
Pleine.
Accoucheuse de moi-même.
Femme alchimie.
Et Femme magie.

De ces ravins toujours ici mais dans lesquels je ne tombe plus.
Femme guérie,
Flamme guérie je suis !

Femme libérée du regard social, des attentes et des projections.
Femme qui offre sa médecine de femme.
Cérémonies. Initiations.

Femme guérisseuse.
Femme imparfaite.
Femme rêveuse.
Et Femme fête.

Femme, je fais de mon mieux.
Flamme debout.
Plus jamais seule,
Femme axiale,
Femme partout.

Flamme debout.
Femme unité.
Masculin debout.
Yoni unifiée.
Femme axiale
Femme de vie
Flamme debout désormais
Je vis ma vie.

Marjolaine femme du rêve
Sorcière de lumière arc en ciel

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Hommage aux énergies du printemps

Que la renaissance accompagne nos mouvements intérieurs, que les graines semées grandissent en nos cœurs et que l’amour rayonne sur notre terre mère aimée.

Petit poème d’amour pour fêter cet équinoxe :
Tu as fait le printemps dans mon cœur, dans mon ventre,
Dans mes mains et dans mon rêve aussi

Mon cœur
Mon ventre
Mes mains
Mon rêve aussi

Tu as fait le printemps, et je veux que ses fleurs soient des rêves et des mondes inconnus…

Des mondes de poésie,
Des myriades d’amour
Des villes de fleurs
Des océans de baisers
Des tornades de chair qui se donnent
Des constellations de chants
Une faune de songes
Une flore de contes
Des pluies de danses
Des enfants de rêve
Des jeux maladroits
Des maisons de tendresse
Des aventures de rire
Des farces inattendues

Et nos rires qui résonnent dans le palais de notre amour
Et nos rires. Ici, Dans le palais de nos amours

Et quand je mourrai je t’emporterai avec moi,
partout où je serai, tu seras,
partout où je créerai, tu créeras.
Car ce palais sera partout où nous serons,
Ici,
Dans l’espace sacré de nos rêves.

❤️ Marjolaine femme du rêve
Sorcière de lumière arc en ciel

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Serre moi dans tes bras…

J’aimerais que tu m’enveloppes
Allongé derrière moi,
En fœtus.

Et que tu me serres fort dans tes bras.

Ainsi, je pourrai embrasser tes mains.
Et te sentir le long de ma colonne vertébrale.
Le long de l’axe qui me maintient debout.

Femme debout, allongée que je suis.
Femme debout,
Dans la douceur de ta présence….

Marjolaine femme du rêve
Sorcière de lumière arc en ciel

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J’ai accepté ma médiumnité…

Il m’a fallu 44 ans pour assumer, pour vivre ma médiumnité et la mettre au service des êtres qui le souhaitent.
Quand j’étais enfant je ne faisais qu’un avec les événements ou les personnes que je croisais. Et c’était souvent difficile en moi de faire la part des choses, et de me protéger. Je passais du visible à l’invisible avec tant d’aisance que parfois je me perdais et je vivais souvent dans des illusions. Je ne savais pas toujours distinguer mon intuition de mon imaginaire. Je manquais d’ancrage bien sûr, et j’ai du agir dessus pour trouver l’équilibre. Désormais je peux choisir quand j’ouvre et quand je ferme le canal.

Parfois c’est envahissant, mais c’est quand ça me concerne moi ou des très proches, alors les messages affluent de toutes parts, alors je dois les regarder et les entendre.
Bien souvent j’écris des histoires pour permettre au message de s’ancrer…. Ces mémoires me traversent par l’écriture automatique. Ce sont les histoires de femmes que je publie sur ma page. Et ce canal lorsqu’il s’ouvre passe par mon ventre, ce deuxième cerveau si présent en moi.

L’autre soir en consultation téléphonique, Sandrine me parlait de ses rêves nocturnes et au fur et à mesure que je l’écoutais, je ressentais en moi par le ventre des images, des sons, des mots. Je voyais des scènes qu’elle m’a confirmées, et j’ai pu la guider grâce au lien que nous avons créé pendant une heure au téléphone. Alors bien sûr je ne lis pas l’avenir, je n’ai pas cette prétention, d’ailleurs je ne crois pas que l’avenir soit défini, mais je peux grâce au support des Rêve, et au lien d’empathie avec l’autre voir ce qui se trame et comment dénouer des situations.
Parfois ce sont des défunts qui viennent transmettre un message, parfois ce sont des mémoires de vie « antérieures ».
Bien souvent c’est l’âme qui communique à la mienne des messages. On me transmet des actes que la personne doit accomplir, des postures à adopter ou des rêves qui vont être traversés.

Je rends hommage à ma grand mère maternelle qui était une rêveuse, médium et très pieuse. Je sais que c’est par elle que ma lignée m’a offert cette capacité. Et je rends hommage à tous nos dons.
Hommage à la médecine unique que nous portons tous en nous.
Puisse chacun de nous déployer ses dons.
Ainsi nous guérisons nos histoires et nos lignées.

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Légende de la femme et du loup…

C’était le soir. Au bord de la terrasse. Le soleil se couchait et il y avait cette atmosphère que tu connais, chère au printemps. Quand le ciel s’adoucit et que les nuages corail s’illuminent de ce petit croissant de lune, bas sur l’horizon.
Les grenouilles commençaient quelques notes ici et là.
La nuit allait poser sa tendre couverture et permettre aux esprits de sortir bientôt.

La femme se balançait machinalement sur son rocking-chair en osier. Le même qui avait bercé sa mère et sa grand mère dans des temps plus anciens. Le même sur lequel elle avait bercé ses enfants. Bientôt il ferait nuit.

C’est alors qu’elle rêvassait à sa journée passée, aux cerises cueillies sur l’escabeau de bois, à l’herbe foulée par ses pieds, l’eau du ruisseau qu’elle aimait tellement caresser. Le repas du midi. Les crêpes avec Marie. Une vie tranquille.

Et il est apparu. Là. Maintenant.
Elle a d’abord cru qu’elle rêvait. Oh parfois oui, elle l avait bien entendu hurler au loin dans le bois. Mais jamais elle ne l’avait vu. Pourtant ce soir il s’est posé assez loin, face à elle.
En contrebas de la terrasse.
Il était là je te dis. Droit et fier. Sauvage alerte, presque effrayant. Presque dangereux.

C’était le loup.
Comme la femme n’a pas crié, le loup s’est approché. Pas à pas. Il la traquait. Comme elle l’a fixé, le loup est venu jusqu à elle. Et comme elle s’est offerte, le loup lui a mordu au cou.Et elle s’est laissée faire. Oui. Elle s’est laissée faire. Quelle jouissance je te dis! Quelle extase et quelle chance ! Être mordue par le loup.
Tu te dis que ça aurait pu être toi.
Comme elle le désirait la femme s’est transformée en Louve. Femelle, fauve, elle a lâché ses habits, ses sandales et son petit chapeau.

Alors elle l’a suivi. Sur ses quatre pattes apprivoisées en un instant de rêve. Elle l’a suivi dans le bois qui borde la maison. Incroyable. Presque irréel. Une liberté insoupçonnée. Et quelle joie, quel amour.
Ils ont couru. Elle a couru. Il la rattrapée et après lui avoir tourné autour, il l’a prise. Avec son animalité sauvage, avec son haleine fauve. Avec sa verge tendue de jeune mâle. Elle, dans son corps de Louve elle coulait. Ses pattes arrières et velues étaient trempées… Le petit ruisseau et la grande rivière coulaient de son ventre vers le sol. Le loup léchait.

Elle ne savait plus qui elle était. Femme ou femelle. Humaine ou animale. Probablement les deux. Qui saurait dire ?

Parfois des bribes du souvenir de sa vie lui revenaient. Et du souvenir de sa vie de femme-qui lui revenait entre deux râles- ne lui parvenait aucun assaut si délicieux.
Être Louve aux côtés du loup quelle extase. Imagine un peu. Imagine qu’il te morde. Imagine qu’il te mange. Imagine que ce soit lui. Le loup.

Quand le mâle l’eut remplie de sa semence douce, ils reprirent leur course.
Humer ici un animal. Se frotter là contre les troncs des chênes. Croiser de loin quelques sangliers. Goûter à l’eau sauvage et rapide. Sentir les brindilles sous leurs pattes. Renifler l’urine de la future proie. Et courir. Libre. Dans le bois. Cette nuit là.

Quand la nuit s’en fût allée, quand les oiseaux se sont mis à chanter les premières couleurs du jour, elle se retrouva là. Posée ici à côté du rocher. Celui qui surplombe la grotte où les enfants jouent parfois.
Elle regarda partout. Elle était apeurée. Un peu perdue. Qui était-elle ? Puis elle vit qu’elle était nue, qu’elle avait de nouveau ses seins. Ses mains de femmes, ses cheveux blonds et son sexe clair. Et comme elle cherchait des preuves elle vit de la terre sous ses ongles. De la salive séchée sur tout son corps et entre ses cuisses un liquide blanchâtre. Nue. Brute.

Presque droguée. Courbée. Un peu fébrile, elle reprit le chemin de chez elle. Elle retrouva sa terrasse. Son rocking-chair. Son chapeau sur le bois, ses habits jetés là.
Dans la petite maison tout le monde dormait encore. Très bien, elle n’aurait rien à raconter. Et c’est ainsi, secrète, silencieuse et féline, qu elle est entrée sans faire de bruit

Marjolaine Femme du Rêve
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IMBOLC, ou chandeleur traditions et magie

Quelques clés pour bien célébrer c’est dans les petites choses que l’on prépare les grands changements…
Aujourd’hui, nous célébrons Imbolc, qui a été renommée « chandeleur » dans la tradition chrétienne. 40 jours après la naissance du christ (soleil, lumière, amour) on le présente au temple (sagesse du peuple). C’est donc traditionnellement la fête des chandelles, des lumières, mais aussi la vénération de l’astre solaire que l’on symbolise par les crêpes, les galettes que nous allons préparer en ce jour. Traditionnellement nous faisons sauter la 1ere crêpe en tenant une pièce d’or dans la main gauche et la poêle dans la main droite. Si la crêpe se retourne correctement alors nous aurons de quoi manger toute l’année. Les enfants adorent faire cela. Invitez-les a perpétuer la tradition !

Nous sommes exactement entre le solstice d’hiver du 21 décembre et l’équinoxe de printemps qui arrivera le 21 mars. Dans son intériorité, la nature se prépare au retour du printemps. Quelques crocus pointent le bout du nez, quelques herbes vertes percent la terre encore dure de l’hiver. Il fait froid dans l’hémisphère nord mais certaines plantes éclaireuses se réveillent déjà. Seul le mimosa en pleine expression de couleur et d’odeur reste un phare : il nous aide à garder patience, dans quelques semaines le soleil reprendra sa course ascendante dans le ciel. Pour nous permettre de nous souvenir de ce soleil chaud et réconfortant, le mimosa éclaire et embaume nos foyers ! Offrez vous un bouquet et savourez cette promesse de chaleur et d’été !
La nature se prépare et nous aussi ! Jusqu’au printemps, nous allons trier nos placards, ranger les denrées, nettoyer nos garages, nos outils, remettre en place les paillages sur les plantes.
Nous allons raccommoder nos vêtements, peut être en donner quelques uns.C’est aussi la période idéale pour entreprendre un nettoyage des murs, des plafonds , leur redonner pureté et propreté pour entamer un nouveau cycle.
Ce que nous allons faire à l’extérieur, nous le ferons aussi en dedans.C’est la période où l’on récapitule nos pensées depuis le solstice d’hiver. Nous allons trier nos pensées, peser le pour et le contre, repeindre à l’intérieur de nous : quelle sorte de pensée est ce que je veux nourrir ? Dans quoi est ce que je place mes pensées ? Nous allons purifier ce qui nous fait perdre de l’énergie, et repartir sur des bases saines et propices à notre élévation.
Brûler du laurier aidera le foyer à retrouver équilibre et purification à la fois énergétique et spirituelle, mental et vibratoire.
A nos chandelles ! à nos chaudrons ! Faisons sauter des bonnes crêpes, et organisons dès aujourd’hui un environnement sain à l’extérieur et à l’intérieur. Ainsi, nous préparons, avec amour le proche retour du printemps…..

Chaque année, chaque saison je célèbre sur Avignon les passages païens, rejoignez-moi pour célébrer !
Marjolaine femme du rêves

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Hommage à toi esprit du Renard

Toi qui m’accompagnes depuis toujours ! Toi qui m’a protégée dans bien des voyages sur Mère Terre et dans les mondes subtils, dans le temps du rêve.
Renard, zorro, goupil, tu peuples nos forêts et parfois nos villes aussi.

Hommage à ta médecine puissante qui offre à celui qui te porte la capacité magique de voir sans être vu. Ta fourrure rousse se fond dans les sous bois, ta souplesse et ton agilité te permettent de te fondre dans le paysage.
Tu es le fervent protecteur des foyers car de l’extérieur, très discrètement, tu veilles. Tu sais établir des ruses pour protéger ton énergie et ta stratégie te permet de manger à ta faim. On dit de toi que tu es malin, très intelligent. Il t’arrive même de faire le mort pour échapper à un prédateur. Tu es souvent méprisé car tu es un voleur de poules, et même de fromages, alors que tu as simplement cette merveilleuse capacité de calcul et d’adaptation. Tu observes de loin, et pendant de longues heures ce qui te permet d’anticiper, de connaître les habitudes de tes proies, ce qui fait de toi le meilleur des stratèges.
Merci à toi Renard, de m’avoir choisie comme élève.
Tu es mon plus grand allié ❤️

Et toi quel est le tien ?
Nous irons à la rencontre de nos animaux de pouvoir, nos alliés animaux lors du cercle du rêve le samedi 5 mars 2022 sur Avignon.
Ces cercles sont ouverts à toute personne en bon équilibre cœur corps esprit.
Participation 50 euros. Infos par SMS uniquement au 0699358067.
Marjolaine femme du rêve
Photo magique du talentueux Laurent Baheux

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Hommage à toi baleine bleue…

Hommage à toi baleine bleue…
Toi avec qui j’ai nagé, dans les profondeurs océanes lors d’une sortie astrale.
Toi la majestueuse, gardienne des eaux, aussi légère que l’éther, aussi gracieuse que le vent, aussi douce que le soleil.
Hommage à toi cœur des océans, subtile en équilibre.

Toi qui navigues entre les pôles, permettant aux énergies du rêve de s’ancrer sur terre mère.
Toi qui fais circuler la vie par tes grandes traversées.
Apprend moi le chemin de mes rêves.

Hommage à toi baleine bleue, toi qui portes la mémoire du monde, toi qui gardes les secrets de la création.

Puissent tes chants adoucir nos nuits, émerveiller nos jours, et nous permettre de retrouver toujours plus en nous la grande source.

Hommage à toi baleine sacrée 🌺🙏💕

Marjolaine Femme du Rêve
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Et dans l’espace sacré du temple de la Déesse…

« Et dans l’espace sacré du temple de la Déesse, ils sont entrés dans des transes hypnotiques. Et de cette Vie… je me souviens. »

Je suis née sur une petite île rocailleuse et sèche, que vous appelez aujourd’hui « Malte ». De ce passage sur Terre, j’ai gardé quelques souvenirs. Certaines images fortes me reviennent parfois, au lever du sommeil, comme rappel ineffable de ce que fut un jour, ma Vie.Ma mère est une fervente adoratrice. Elle porte, comme toutes les femmes, des tenues claires et longues et se coiffe en chignon. Elle va, comme tout le monde, régulièrement au temple déposer ses offrandes. Nous partageons tous la même foi. Paysans, pêcheurs, marchands et même esclaves. Personne ne remet en question nos croyances. Nous sommes tous entièrement consacrés à servir Celle qui nous permet l’existence.

LA DÉESSE.

Déesse large et ronde et généreuse.Déesse qui donne la Vie et qui la reprend. Déesse sublime et toute puissante. On l’adore pour son abondance, on la craint pour ses sècheresses. On l’adule pour les enfants qu’elle donne, on la pleure pour ceux qu’elle nous retire. Elle fait vrombir la mer et provoque les tempêtes. La prochaine fois nous lui ferons plus d’offrandes. Une chèvre ? Espérons que cela l’apaise. Nous prierons toute la nuit pour obtenir sa mansuétude ! Oh Déesse, entend notre demande… Aie pitié de nous, donne nous des poissons et fait murir les fruits et par pitié, épargne nos hommes sur tes eaux de Vie !

Comme souvent, ce jour là, je suis allée dans l’espace sacré avec ma mère.
Rituel quotidien pour nous qui avons la chance de vivre aux abords. Nous avons touché l’eau qui sort du sol, nous sommes mouillées tout le corps, pour en tirer purification, et demander clémence sur notre maisonnée.Nous avons caressé les Pierre sacrées, et les arbres bénis. Nous sommes allées offrir du miel et des macéras de fleurs aux Femmes. Aux gardiennes de ce lieu. Les Vierges. Les Prêtresses.Je suis là. Je cours et ri auprès d’elles, dans l’innocence de cette enfance qui fût pour moi bien trop courte. Tout à coup, le temps s’arrête. Je stoppe ma course, je sens des choses inhabituelles. Les regards qui s’échangent. Quelques paroles aussi. Même mise à l’écart, je ressens la gravité de l’instant. Marqué à jamais en moi. Cet instant où l’une des gardiennes parle à ma mère de façon dérobée. Pour ne pas que j’entende. Cela dure de nombreuses minutes. Éternelles.

On m’informe à demi-mot de la nouvelle le soir même. Sans explication. On me dit que je suis choisie pour être consacrée. Que dorénavant je vivrai au Temple où je serai élevée pour La représenter.A partir de cet instant je n’ai plus été une enfant, mais une Servante de la Déesse. J’ai perdu la liberté de cette vie pour gagner autre chose. Bien sûr, j’ai peur. Bien sûr, je ne veux pas quitter ma maison. Mais il faut se remettre dans le contexte de l’époque où la plus belle des choses était d’être choisie par Elle. J’ai grandi avec ça. Pas d’instruction, pas d’école, pas d’ouverture au monde. Seules les visites au temple comme unique voie possible. Je suis résignée, et heureuse de faire plaisir à ma mère.

Je ne sais pas ce qui m’attend et surtout je ne peux pas l’imaginer…
Aucune enfant ne le pourrait….Lorsque la Lune fut noire, j’ai quitté ma famille définitivement pour prendre mon service.J’étais toute jeune. Probablement 7 ou 8 ans.Je revois encore celle qui était ma mère, pleurant de joie et de fierté, ne pas hésiter une seconde à se séparer de sa fille unique. Que je sois choisie pour intégrer le Temple des Vierges, était pour elle la meilleure destinée.C’est son vœux qui a été entendu ce jour là, peu importe que je m’en aille. Sa foi a eu raison de mon enfance. Je revois encore ce petit tissu beige dans lequel elle a enveloppé une robe de bure et un bandeau de corde pour mes cheveux, cachant par là-même, une poignée d’amandes, dernier geste de son amour.

Je n’ai rien eu le droit d’emporter d’autre.
Laissant derrière moi ce qui avait été ma vie, mon univers, ces quelques années de petite fille. Mon père et ma mère. Ceux là mêmes qui deviendraient pour moi de simples visiteurs quand je le croiserai plus tard dans l’espace sacré. Je n’ai rien emporté, ni ce petit caillou bleu que j’avais ramassé au bord d’une falaise, ni même les plumes de chouettes que mon père m’avait offertes. Rien. Tout est resté sur place, dans cette petite maison qui fût pendant 8 ans mon si bel univers. Et les chiens que j’aimais tant. Je suis partie sans un adieu.

On quitte parfois les êtres chers, sans un mot, sans une caresse. Une part de nous reste alors à jamais près d’eux. Deuil non abouti, hologramme en surimpression sur ce plan de réalité. Vous appelez cela… des fantômes.

Il faut alors accumuler beaucoup d’énergie pour récupérer toutes nos parts, et la Mémoire est en cela la meilleure des alliés. Souviens toi de te rappeler de ça…. Sans plus attendre j’ai été transportée au Temple sur un âne.Je ne devais plus toucher le sol en dehors de l’espace Saint. On garde une vision idéalisée de l’époque où la Déesse était honorée. Mais quand il faut, jeune enfant, quitter père et mère pour intégrer, seule, ce lieu, certes emprunt de beauté, mais aussi de froideur et d’humidité, je peux vous dire que c’est chose difficile.A mon arrivé, certaines Vierges étaient en cercle. Oh qu’elles étaient belles ! Leurs longs cheveux noués, leurs corps fins et légers, et ces fleurs posés sur les têtes… Et, dans cette extrême beauté, flottait une extrême rigueur. J’ai vite compris que les amusements étaient finis pour moi. Que ma propre personne serait à oublier.

Se consacrer à la Déesse c’est vivre un sacrifice humain, tout en gardant la vie.
Du moins une forme de Vie.On me coiffait, on m’habillait, on m’apportait mes repas et surtout on me droguait.Il fallait que je sois bientôt capable de prédire l’avenir et de rester impassible devant l’exaltation ou la douleur des gens qui viendraient chercher guérison ou bénédiction. Alors, chaque matin, on me donne à boire des mélanges de plantes d’une atroce amertume. De celles qui font tourner la tête et vous donnent envie de vomir. Mon aversion actuelle pour cette saveur me vient probablement de là. Alors ma tête tourne, et ma conscience s’envole parfois vers la Déesse, ou tout autre esprit qui nous accompagne. Ce n’est pas une prouesse ni même une fierté, c’est seulement Une Vie. Une Vie entre deux mondes. Une place rêvée de toutes. Et pourtant, tant de sacrifices…
Et chaque soir le même rituel, on me fait respirer des fumigations.
Au matin on me demande de détailler mes rêves. De quel couleur était l’animal ? Que t’a-t-on raconté dans la grotte aux corbeaux ? Quel chemin as-tu emprunté ? As-tu vu la Déesse ? L’enfant dans ses bras était-t-il fille ou garçon ?Tout est interprété comme des messages venant d’Elle.
Messages adressés parfois aux Vierges, parfois aux visiteurs de passage.

Je n’ai pas eu le droit une seule fois de me plaindre, encore moins de pleurer, ni même de rire. J’ai du devenir froide et droite et pure et humble. Finalement inhumaine, pour que la Déesse puisse s’exprimer à travers ma jeune bouche.

Quatre fois l’an, en lien aux solstices et aux équinoxes, il y a de grands rassemblements
.
Les gens viennent de toute l’île pour se joindre à nous. Certains viennent de l’île voisine. Autant dire que c’est un grand voyage. Pendant plusieurs jours ils festoient, se baignent dans nos fontaines et écoutent l’oracle. Leurs paniers sont remplis de vivres, certains pour la Déesse elle-même et d’autres pour les Vierges. Des fleurs, des amphores pleines d’huiles, des pots d’abricots et des chèvres par centaines, rarement un bœuf, de nombreux poissons séchés, des poulpes et des pots de graisse. Oh que je les envie, ces fillettes jolies qui courent pieds nus sur la terre, oh que j’aimerais moi aussi partir pêcher avec mon père et confectionner des choses avec ma mère. Mais tout cela est fini, je le sais. Et puis…, de cela je me souviens très bien.

La fête qui a suivi mes premiers saignements.
Après plusieurs semaines de longues préparations, est advenu ce qui devait. Le matin même, j’ai été totalement couverte d’une sorte d’onguent couleur bronze. Un onguent de graisse et de cire, mélangé à des plantes magiques. -L’hélychrisum fait partie de la composition et reste encore aujourd’hui une alliée aux mille pouvoirs- Nue, de la tête aux pieds, recouverte en entier. Seuls mes yeux et ma bouche sont restés intacts. Mais le reste du corps a été totalement couvert de cette pâte odorante. J’ai en image une statue mordorée. Frêle et immobile. Il faut y arriver à ne pas bouger alors que l’onguent colle et commence bientôt à sécher puis craqueler. Il faut savoir que cela gratte partout le corps. Cela fourmille de l’intérieur. Un vrai supplice. Jeune fille, surtout ne bouge pas. Surtout ne dis rien. Et si tu croises ta mère, ne la regarde pas. Ni elle, ni personne. Sois immobile, sois impassible. Sois Elle.

Les prêtresses m’ont alors posée sur un siège en hauteur. J’ai été baladée ainsi dans tout ce dédale. Une vrai petite ville.Au passage du cortège il y a eu des prosternations et des évanouissements. Les gens veulent me toucher, ils me présentent des enfants, tendus à bout de bras, ils pleurent et réclament un regard. Je ne dois pas bouger. Ils proclament, ils crient. Se bousculent. Je ne dois pas bouger. Il y a la foule et beaucoup de bruit. Des marchands promènent leurs poissons sur des charrettes, des mendiants ramassent la galette tombée là, des esclaves suivent leurs maîtres, les riches sont joliment vêtus, et toutes sortes de vies encore. Des fleurs partout. Des odeurs partout. Je te laisse imaginer. Ici, dans l’espace sacré du temple, je ne dois pas bouger.Puis à la nuit tombée, je suis posée là.Dans cette pièce de pierres grises où seul trône encore en son centre, un immense réceptacle qui accueille le feu.

Si tu vas à Malte un jour, tu pourras te promener en ce lieu, dont il reste quelques vestiges.
A l’époque dont je te parle, tout était sublime. De nombreuses maisons, des escaliers, des murs décorés, des foyers pour les flammes, des fontaines pour l’eau, des places pour le marché. Vie locale et sacrée se côtoient en permanence. Alors, sur cet autel qui fait face à ce feu, à moitié consciente et totalement immobile, les visiteurs sont venus à moi. Un à un et ils ont décollé de ma peau des morceaux de la pâte qui avait durcie. Et ils l’ont mis en bouche. J’ai eu l’impression qu’ils mangeaient ma chair. Ils sont entrés alors dans des transes hypnotiques. Et le bruit fort des chants et des cris résonne encore en mon âme.Il y a les chants de femmes qui retentissent au loin, et tous ces cris proches de mes oreilles. Il y a des hommes qui embrassent des femmes et des femmes nues qui dansent. Et des danses qui se transforment en prières. Et des prières en cris. Et des cris en joie. Cris de Feu. Cris de l’Âme.

Les prêtresses distribuent des breuvages aux pèlerins.
Des enfants partout. Des masques aussi. Et des accoutrements que vous trouveriez grotesques et qui expulsent le démon. Ils sont tous en transe, je te dis.Il y a tout ce mélange sous « mes » yeux. Sous les yeux de la Déesse qui se réjouit de voir la jouissance.Une fête de Vie, une fête de Joie, une fête de Terre. Une fête, à laquelle j’assiste sans broncher.Femme Servante je suis. Ainsi est ma vie.Viennent alors en cascade, encore aujourd’hui – quand la mémoire refait surface- tous ces visages qui défilent, les uns après les autres. Des visages grimaçants, saugrenus, hilares. Des visages suppliants, menaçants, moqueurs ou implorants. Des visages qui défilent et des flammes derrière. Des visages par centaines qui arrivent à mes yeux et donnent le tournis. Et puis, plus rien.Je ne me souviens pas du reste. Je pense que les drogues qu’elles m’ont fait ingérer dès le plus jeune âge ont eu raison de ma mémoire.
Ce que je sais en revanche, c’est que le jour du grand voyage de cette vie-là, je me suis retrouvée dans une version astrale de ce Temple. Et il m’a fallu beaucoup de temps et d’énergie pour réaliser que ce que je prenais pour un « paradis », n’était qu’une construction de mon esprit, une autre hallucination, et qu’il me faudrait beaucoup de patience pour me défaire de mes croyances et continuer, plus libre alors, ce grand voyage dans le Grand Rêve.

J’ai d’ailleurs fait le choix de retourner vivre de nombreuses fois sur ces îles de méditerranée. Tantôt l’une et tantôt l’autre. Tantôt homme, tantôt femme, mais toujours les mêmes rites. Petites îles, petits cailloux que je visite encore aujourd’hui. Et qui me ravissent le cœur. Ces îles qui m’offrent le pouvoir et la possibilité de réactiver en moi des Mémoires de Vie. On ne quitte pas ses croyances comme ça, ni les lieux, ni les temps, ni les êtres. Pense-y. On peut faire le choix d’y revenir, autant de fois que nécessaire, jusqu’à la transcendance…. de ce que furent nos Vie.
Mais là, résonnent encore, d’autres Histoires….
Je suis née sur une petite île sèche, que vous appelez aujourd’hui « Malte ». Et dans l’espace sacré du temple, ils sont entrés dans des transes hypnotiques. Et de cette Vie… je me souviens.

Marjolaine Femme du Rêve
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