On ne m’a pas appris quand j’étais une enfant à penser à moi.
On m’a appris le sacrifice.
On m’a appris le service.
On m’a appris que l’autre passait avant moi.
Ça ne me plaisait pas du tout. Mais c’est quand même ce que mon clan m’a transmis.
Pourtant mes parents étaient plutôt artistes ouverts et baba cool….
Mais l’éducation, aussi libérée soit elle en apparences, était encore et toujours celle du corset.
Aujourd’hui encore, j’ai un mal fou à ne pas TOUT prendre en charge, à ne pas TOUT gérer.
Je me sens responsable en tant que femme, en tant que mère de chacun-e dans la maison, de leur bien être, de leur confort.
Je me sens totalement responsable de tout ce petit monde qui lui-elle vit sa vie sans vraiment se soucier des autres.
Et souvent je suis totalement vidée le soir.
Car en vérité, tout cela je ne le donne pas : comme toutes les femmes de ma lignée je le monnaye.
Ce que je fais « pour eux-elles » est un moyen de pression.
Grâce à cela je suis indispensable, irremplaçable et je suis LA victime ! J’existe par elle.
J’ai nommé : l’esclave domestique.
Grâce à elle je peux m’adonner à mon activité préférée : me plaindre face à l’homme (qui lui ne fait vraiment pas grand chose) et j’ existe dans cette inégalité.
Dernièrement j’ai obtenu de l’aide, une femme vient depuis peu m’aider plusieurs fois par semaine. Jessica. Payée par mon compagnon pour palier à son manque de participation à la maison. Puisqu’en tant que bonne esclave domestique, je me suis trouvée un pacha assis dans son fauteuil. Bien sûr, j’ai attiré à moi l’homme idéal pour me révéler et me guérir. Il est donc en cela mon miroir parfait et je le remercie. (Et depuis je l’ai quitté, l’acte magique m’a aussi donné la force de reprendre mon pouvoir).
Donc cette fille super sympa vient m’aider plusieurs fois par semaine, et bien figurez-vous que j’ai culpabilisé ! Je me suis sentie coupable d’avoir besoin d’aide alors qu’entre la maison, les enfants, le jardin et les animaux plus mes activités d’écriture et de soins et de cérémonies je suis largement plus qu’à deux temps plein par semaine…
Première levée, dernière couchée et je trouve le moyen de culpabiliser !
Bien sur j’ai vu tout ça et là, j’étais dans ma cuisine et j’ai éclaté de rire !
Vraiment je me suis fendue la poire. Et il s’est passé un acte magique ! Quand j’ai rouvert les yeux, j’ai vu en cercle autour de moi les femmes de mon clan.
Particulièrement ma grand mère Berthe.
Elle était là, face à moi, avec ses lèvres pincées et son tablier. Et elle me jugeait. Je la voyais là, dans ma cuisine je te dis, et à travers elle je voyais toutes les femmes de mon clan qui me pointaient du doigt.
Elles QUI les avaient aidées ?? PERSONNE !!
Quand j’ai entendue la souffrance de mes grands mères, j’ai cessé de rire. Je me suis assise et j’ai touché mon cœur. J’ai pleuré même, les larmes de réparation, de non reconnaissance, les larmes de celle qui épluche toute seule les légumes à la cave pendant que monsieur est au fumoir. J’ai pleuré sur les frustrations des femmes de mon clan, celles qui voulaient mais qui ne pouvaient pas. Toutes celles qui n’ont pas eu le choix. Pas eu la force. Pas eu l’opportunité. Celles qui ont eu 6 gosses non désirés, celles qui ont cessé d’être femmes pour n’être qu’esclave domestique ou qui ne l’ont jamais été pleinement. Toutes les femmes. Et par ces pleurs j’ai ressenti leur colère, leur aigreur et leur peine.
Je les ai regardées, surtout Berthe et je lui ai dit: vas y tu peux lâcher le contrôle, de là où tu es tu peux embrasser l’amour de la Grande mère, de la source. Je reconnais ta souffrance Berthe, je reconnais comment ton cœur endurci à souffert.
Viens, tu peux pleurer Berthe et te libérer !…. Alors j’ai allumé un feu et toutes les grands mères de ma lignée étaient là.
À mes côtés autour de mon feu de cheminée. Une à une, elles sont venues à moi et une à une elles ont pleuré dans mes bras d’énergie qui les reconnaissaient.
Pour qu’elles n’agissent plus en mon nom, et pour libérer mes enfants de cet héritage familial j’ai accueilli ces femmes que je porte en moi.
Puis avec elles, nous avons donné au feu le tablier de l’esclave domestique, la casquette de la sacrifiée et le manteau lourd et pesant de celle qui fait tout.
Nous étions nues, toutes les femmes, toutes mes grands mères. Et moi. Nous étions nues et nous avons dansé.
Ce n’étaient plus des vieilles qui sentent mauvais qui étaient là, en lâchant la souffrance elles avaient lâché l’odeur de mort. Ce n’étaient plus des vieilles moches c’étaient devenues des vielles belles, rayonnantes, libérées, rajeunies, de la jeunesse éternelle.
Des Grands Mères !
Le lendemain Jessica est arrivée.
On a travaillé ensemble dans la maison. Et même on a chanté.
Marjolaine, Femme du Rêve
Sorcière de lumière Arc en Ciel
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Vivre le Tantra
C’est dans l’espace sacré du Cœur que réside le Tantra.
Il ne réside pas dans la rencontre amoureuse de projection, mais dans la rencontre d’Amour, quand les corps et les cœurs dansent en unité pour honorer la vie.
Je m’aime, tu t’aimes, alors dansons !
C’est très simple et à la fois très subtile : cela demande de se faire une confiance absolue tout en offrant sa force ET sa vulnérabilité à sa-son partenaire.
Je suis nu(e) devant toi. Prend soin de moi. Tu es nu(e) devant moi, je m’engage à prendre soin de toi.
Vivre le Tantra c’est quand je te regarde avec tendresse, que je te caresse avec amour, et que par ce biais de douceur je t’invite à la danse des corps, en laissant vivre la louve en moi…
La féline. La femme sauvage, femelle et animale. L’homme sauvage, doux, tendre, fort et aimant. L’homme en chacun de nous qui accueille et s’abandonne. La femme en chacun de nous qui accueille et s’abandonne.
De la tendresse au lâcher prise : noble expression du Divin.
Tout est possible avec le Cœur. Tous les gestes, tous les mots et toutes les postures.
Se rencontrer, boire un verre, se sourire, rire, s’assoir, s’allonger ou bien rester debout….
Quand la rencontre se fait je choisis l’amour pour aller vers toi.
C’est possible parce que je m’aime suffisamment. Je me mets nue, je me mets à nu. Toi qui t’aimes tu te dénudes et tu te mets à nu, alors nait le Tantra. Dans ce baiser je nous donne tout, tu nous donnes tout.
Dans ces caresses je nous donne tout. Et dans mon accueil je nous accueille tout entier.
Dans cette danse d’amour chacun retrouve l’androgynat originel, la bipolarité, et enfin l’unité. La danse devient valse sacrée, assexuée.
Il & Elle, ielle, un, une et l’infini pour nous aimer.
C’est dans l’espace sacré du Cœur que réside le Tantra….
Marjolaine Femme du Rêve
Sorcière de lumière arc en ciel
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Mon approche du féminisme
J’ai voulu intégrer un groupe féministe sur Facebook pour partager avec des femmes et des hommes et ceux qui sont transgenre, no genre ou qui ne veulent pas choisir, la voie de la sororité et de la fraternité…. , de l’humanité en fait. Quelle idée j’ai eu ! Je me suis faite largement rembarrée avec mes écrits, mes histoires de vie sur le féminin sacré. Apparemment je n’avais pas ma place dans ce groupe féministe, je l’ai accepté et je suis partie très discrètement.
Pour moi le féminisme c’est évidemment travailler pour la reconnaissance de la femme à tous les niveaux, mais c’est déjà de s’aimer soi et d’accepter l’autre dans sa différence tout en défendant l’égalité et la reconnaissance du principe féminin au niveau social politique familial et culturel…
Je trouve ce dessin tellement doux et il me rappelle tous ces cercles de femmes, ces tabacs de la femme auxquels je participe depuis 2003, tous ces moments où j’ai été active et heureuse de partager avec mes sœurs en cérémonie chamanique mais aussi en dehors de ces cadres privilégiés. Par exemple avec les mamans de l’école avec qui on fabriquait des gâteaux, ces instants où le non jugement a permis de délier les langues et de créer du lien, avec des femmes qui sont loin de mes « habitudes » relationnelles, et qui n’avaient pas l’habitude qu’on les écoute.Et je pense aussi aux hommes qui faisaient des gâteaux avec nous et qui nous écoutaient et apportaient leur soutien, leur écoute dans la beauté de leurs cœurs.
La sororité ce n’est pas contre le masculin, c’est un principe nécessaire à la guérison de notre humanité, c’est se réjouir de la réussite des autres femmes, c’est être une oreille quand elles vont mal et savoir être un roc quand elles en ont besoin. Parfois c’est juste être là.Pour les sœurs et pour les frères. C’est simplement être des sœurs reliées par nos mémoires de vie par le cœur et par ce quelque chose d’unique que nous seules partageons. Et cela n’exclut pas notre amour pour le principe masculin. Au contraire plus les femmes guérissent leurs liens plus nous pouvons être entières et heureuse dans le lien au masculin. Nous aimer dans nos différences et complémentarités.
Je rends ici hommage à mes sœurs, mes amies, et aussi à mes frères, mes amis. Et à tous ceux qui se cherchent dans leur identité sexuelle ou qui ne veulent pas choisir ou ne peuvent pas. À nos amours, tous nos amours Ensemble, Tissons les liens
Marjolaine Femme du Rêve
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Comment je canalise mes textes…
Je n’ai jamais eu l’impression d’écrire.
Je veux dire, je n’ai jamais eu l’impression que ces textes, que j’écris pourtant, étaient DE moi.
Je me sens profondément messagère, celle par qui les textes passent mais pourtant celle qui ne les possède pas….
Comme si ces textes étaient en suspension quelque part au dessus de moi, au dessus de nous, de notre couche de réalité et que lorsque les conditions sont réunies j’arrive alors à les capter, à les sentir depuis mon ventre, et à leur donner corps dans mon rêve et dans le rêve des êtres qui les lisent.
Je suis persuadée qu’il est question ici de plusieurs facteurs, qui dépendent déjà des textes eux-mêmes, de leurs énergies mais aussi de mon état intérieur, et du lieu où je me trouve.
Souvent je relis mes écrits et je me dis : wow tu as écrit cela ? Je m’étonne moi-même devant la fluidité de ces textes qui me semblent si familiers et si étrangers à la fois.
Parfois je les relis longtemps après et je me dis ah bon ? Tu as écrit cela ? Je les découvre même.
C’est très étrange comme sensation. Comme si les textes avaient eux-mêmes leur existence, leurs croissance et leur propre chemin.
Je suis, lorsque j’écris, dans le même état que lorsque je joue du tambour. Dans une union avec la plume, comme en union avec le tambour. C’est l’énergie qui me traverse et qui s’exprime, non moi qui la possède. Dès que tu possèdes, la magie s’arrête et le canal se coupe. Ce sont les mémoires qui me traversent et qui trouvent écho sur ce plan incarnatoire….
Ce sont profondément des textes médiumniques, et je suis profondément reconnaissante d’arriver à me positionner au même plan vibratoire que ces merveilles. C’est le même état que j atteins lors de mes consultations ou cérémonies.
Hommage aux esprits qui m’inspirent.
Hommage aux mémoires que je ressens.
Et hommage à ma fluidité de rêveuse, me permettant de les rencontrer.
Marjolaine Femme du Rêve
Sorcière de lumière arc en ciel
Féminisme, Femme debout je suis !
Femme debout je suis
En moi résident l’enfant heureuse,
L’adolescente joueuse,
La jeune femme séductrice,
La femme enceinte enveloppante,
La mère protectrice et confiante,
La femme qui était amoureuse,
à en crever, à tout projeter …
La femme qui se vendait
En énergie pour un baiser.
La mendiante pour un regard.
Femme suppliante Et femme hagard.
Femme debout !
A quitté son mari.
Bravant les peurs, les interdits.
Femme debout je suis.
Flamme heureuse et libre.
Qui sexplore dans une nouvelle façon d’aimer.
L’amour des corps.
Aimer pour aimer.
Femme qui découvre son corps dans ces rendez vous dansant,
sans lendemain ou avec demain,
à quatre mains.
Femme musette
Femme saloon
Femme conquête
Femme full moon
Femme cabaret
Femme de joie
Femme libérée
Vêtue de soie
Femme sur piano allongée, piano à queue en majesté.
S’allonger debout et chanter.
En lien nommé.
Femme artiste.
Femme créatrice.
Femme qui chante.
Femme qui enchante.
Femme qui joue de la musique.
Femme qui pose sa mélodie.
Femme qui ose et qui suscite …
Femme debout et qui écrit.
Femme-forme de goutte.
Femme-tendance ruisseau,
Femme-couleur rivière,
Femme-fleuve océan.
Femme cascade, sans aucun doute.
Flamme Fontaine,
Et Femme reine.
Flamme debout je suis, je marche, je cours, je rêve et je respire.
Dans ce nouvel élan de vie où je me sens enfin moi-même.
Femme animale, déesse, féline, et Femme femelle.
Femme goûteuse d’hommes.
A point nommé.
Femme qui se nomme.
Femme sans nom,
Qui se reconnaît.
Femme initiatrice,
En mémoire retrouvée.
Femme des temples.
Femme vestale.
Femme des rues.
Femme toute nue.
Femme qui se donne.
Femme qui accueille.
Femme qui effeuille.
Femme qui s’abandonne.
Femme debout qui s’assume.
Pleine de ce que j’ai vécu.
Pleine des caresses offertes, pleine de l’expérience.
Des disputes, des colères.
Femme-tempête assagie.
Femme debout,
Pleine de mes mains pleines.
Pleine de la vie passée.
Pleine.
Accoucheuse de moi-même.
Femme alchimie.
Et Femme magie.
De ces ravins toujours ici mais dans lesquels je ne tombe plus.
Femme guérie,
Flamme guérie je suis !
Femme libérée du regard social, des attentes et des projections.
Femme qui offre sa médecine de femme.
Cérémonies. Initiations.
Femme guérisseuse.
Femme imparfaite.
Femme rêveuse.
Et Femme fête.
Femme, je fais de mon mieux.
Flamme debout.
Plus jamais seule,
Femme axiale,
Femme partout.
Flamme debout.
Femme unité.
Masculin debout.
Yoni unifiée.
Femme axiale
Femme de vie
Flamme debout désormais
Je vis ma vie.
Marjolaine femme du rêve
Sorcière de lumière arc en ciel
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J’ai accepté ma médiumnité…
Il m’a fallu 44 ans pour assumer, pour vivre ma médiumnité et la mettre au service des êtres qui le souhaitent.
Quand j’étais enfant je ne faisais qu’un avec les événements ou les personnes que je croisais. Et c’était souvent difficile en moi de faire la part des choses, et de me protéger. Je passais du visible à l’invisible avec tant d’aisance que parfois je me perdais et je vivais souvent dans des illusions. Je ne savais pas toujours distinguer mon intuition de mon imaginaire. Je manquais d’ancrage bien sûr, et j’ai du agir dessus pour trouver l’équilibre. Désormais je peux choisir quand j’ouvre et quand je ferme le canal.
Parfois c’est envahissant, mais c’est quand ça me concerne moi ou des très proches, alors les messages affluent de toutes parts, alors je dois les regarder et les entendre.
Bien souvent j’écris des histoires pour permettre au message de s’ancrer…. Ces mémoires me traversent par l’écriture automatique. Ce sont les histoires de femmes que je publie sur ma page. Et ce canal lorsqu’il s’ouvre passe par mon ventre, ce deuxième cerveau si présent en moi.
L’autre soir en consultation téléphonique, Sandrine me parlait de ses rêves nocturnes et au fur et à mesure que je l’écoutais, je ressentais en moi par le ventre des images, des sons, des mots. Je voyais des scènes qu’elle m’a confirmées, et j’ai pu la guider grâce au lien que nous avons créé pendant une heure au téléphone. Alors bien sûr je ne lis pas l’avenir, je n’ai pas cette prétention, d’ailleurs je ne crois pas que l’avenir soit défini, mais je peux grâce au support des Rêve, et au lien d’empathie avec l’autre voir ce qui se trame et comment dénouer des situations.
Parfois ce sont des défunts qui viennent transmettre un message, parfois ce sont des mémoires de vie « antérieures ».
Bien souvent c’est l’âme qui communique à la mienne des messages. On me transmet des actes que la personne doit accomplir, des postures à adopter ou des rêves qui vont être traversés.
Je rends hommage à ma grand mère maternelle qui était une rêveuse, médium et très pieuse. Je sais que c’est par elle que ma lignée m’a offert cette capacité. Et je rends hommage à tous nos dons.
Hommage à la médecine unique que nous portons tous en nous.
Puisse chacun de nous déployer ses dons.
Ainsi nous guérisons nos histoires et nos lignées.
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A quand remonte votre plus lointain souvenir ?
Le mien se trouve dans ma plus tendre enfance lors d’une expérience de mort imminente que j’ai vécue à l’âge de 1 an et demie…
J’ai vécu, entre 1 et 2 ans, trois lourdes opérations, (des greffes osseuses) suivies de 9 mois d’immobilisation totale à l hôpital.Cette expérience de mort imminente est toujours restée dans ma mémoire comme un instant de totale libération. Je revois encore les carreaux du sol en damier noir et blanc de l’hôpital de la Timone à Marseille.Les lampes intenses et blanches, les blouses vertes pâles des soignants et une vue à 360 degrés.Suite à cela toujours à l’hôpital, je me suis exercée aux sorties hors du corps car c’était mon seul moyen de découvrir le monde et de ne plus être seule. De ne pas sombrer dans la folie. Car c’est une folie d’être immobilisée quand on a l’âge de crapahuter partout. C’est un vrai supplice. Le monde invisible devenait mon seul univers et ceux qui le peuplaient mes seuls amis.En grandissant j’ai réalisé que ces phénomènes m’étaient propres.
A adolescence j’ai choisi de couper mon canal pour ne pas être trop différente et m’intégrer au monde. Des années plus tard j’ai accueilli de nouveau mes capacités et j’en ai fait une force, portée par la foi ineffable que cette dimension terrestre est aussi un rêve. Un rêve collectif ou nous créons, en tant qu espèce humaine le décor, le cadre et les codes qui forment notre réalité.
Toutes mes sorties hors du corps ont été source d’enseignement. J’ai vécu vers l’âge de 30 ans la suite de mon emi lors d’une sortie hors du corps. Je suis allée dans le tunnel et on m’a enseigné comment se servir des rêves pour récapituler sa vie et arriver le plus entier possible au moment du grand passage. Chaque sortie est pour moi source de connaissance. Connaissances que je partage.Je ferai quelques vidéos pour expliquer cela et d’autres choses aussi. La vie est magnifique, et la magie est ici. Ici et maintenant. Parfois l’on recherche dans des expériences à vivre des choses fortes et intenses. Oui. C’est possible. Mais c’est aussi ici que réside la magie. Dans le fait même d’être en vie.
Marjolaine Femme du Rêve
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A quoi sert le temps du Rêve ?
Le temps du rêve est un temps où l’âme retrouve sa pleine puissance.
Contrairement au temps diurne, le temps du rêve nous offre notre plein potentiel de liberté d’être.
Nous passons d’un paysage à l’autre sans notion de déplacement. L’espace temps n’existe plus.
Apprendre à se souvenir de nos rêves est une clé pour reprendre confiance en notre pouvoir créateur. En notre éternité.
Le rêve nous enseigne que nous sommes bien plus qu’une conscience enfermée dans un corps de chaire.
Les rêves nous enseignent et nous guérissent. Ils nous guident et nous remettent à notre juste place : des âmes qui font l’expérience de la vie terrestre.
Les symboles évoluent au cours des rêves et sont comme des phares qui nous disent : regarde où tu en es.
Je vous souhaite à tous d’apprendre à vous remémorer vos rêves, les écrire, les comprendre et vous en servir pour développer la pleine confiance en votre chemin de vie.
Je vous accompagne dans cet apprentissage, contactez-moi !
Marjolaine Femme du Rêve
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Beaucoup te diront que tu rêves
Beaucoup te diront que tu rêves.
Ils te regarderont avec amusement, parfois avec dédain.
Ils penseront que tu as tord, que le sentier tracé est celui que tu dois prendre. Ils mépriseront tes objectifs, riront de ta façon de voir le monde. Ils ne te soutiendront pas. Tu seras seul(e) sur ce chemin. Même ceux qui te sont chers, ils ne comprendront pas.
Pourquoi fais -tu cela ?? Tu dois faire comme toujours, comme tu as toujours fait et comme nous souhaitons te voir continuer.Je ne la -le- reconnais pas, elle -il- a bien changé. Et puis elle -il- est ingrat-e, avec tout ce qu’on a fait pour elle -lui-…
Si tu ne fais rien, ils te critiqueront.
Si tu fais quelque chose, ils te critiqueront. Si tu échoues ils te critiqueront Et si tu réussis, alors ils te critiqueront.
Peu se réjouiront pour toi. Peu se régaleront de te voir essayer. Encore moins de te voir victorieux.
Ne les écoute pas. Ne leur parle pas de tes projets. Ne cherche pas à les convaincre. Fais ce qui est bon pour toi, tu n’as besoin de l’aval de personne. Qui ils sont ceux-là qui te critiquent, ceux-là qui te freinent ? Les mêmes bourrés de peurs qu’ils projettent sur toi. Les mêmes qui n’osent pas et qui se contentent d’une petite vie, sans se mettre en danger, fonctionnaires de l’âme. Ou bien encore ceux qui perdent leur pouvoir sur toi…
Ils sentent que tu leur échappes.
Parfois tu auras un ami à qui parler, alors dans ce moment de grâce, tu partageras tes idées et ta foi.
Mais comme le chemin vers la vérité intérieure est un chemin de solitude, de caverne, tu reprendras ton bâton, et tes pas s’aligneront dans les sentiers de traverse que tu auras choisi, seul(e) d’explorer.
Bien-sûr tu pourras rencontrer d’autres compagnons de passage, des éclaireurs, ou des assoiffés de connaissance qui choisiront de t’accompagner un temps donné. On est toujours le maître de quelqu’un et l’élève d’un autre… Équilibre à trouver dans la grande farce cosmique de l’incarnation terrestre.
Vas-y, avance, fonce, fais le pour toi. La vie est précieuse, la Vie est la Vie ! De ce cadeau incommensurable, fais en un chant de joie et d’amour ! Tu n’as absolument rien à perdre. Tout est disponible en permanence. Ouvre ton cœur et accueille la Vie qui se donne sans compter.N’écoute pas les autres. Ne leur raconte pas tes projets. Et fais !
Profite de cette vie unique pour explorer ta créativité !
Tu es l’incarnation-même d’un Rêve, tu es le Rêveur et tu es le Rêvé, Personne ne doit te dicter tes actions et encore moins tes pensées.
Prend ton pouvoir Rêveur, et crois en tes Rêves !
Développe ton pouvoir Rêveur !
Marjolaine Femme du Rêve
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La mort de la vieille dame…
Et puis est arrivé le temps du lâcher prise.
Après avoir bataillé en vain il s’est passé quelque chose en elle. Comme si tout à coup les murailles intérieures avaient cédées.
Comme si il n’y avait plus de lutte à mener.L’espace est devenu clair. Et grand et vaste. Même la peur a disparue. Seul le cœur rayonnait en son centre.
C’est alors qu’elle a enfin ressenti cette chose. Cette chose au fond d’elle. Ce qu’on nomme et qui pourtant est innommable.
Le souvenir ineffable de qui elle Est. Cette source qui vibre mais qu’elle ne voyait plus.
Alors elle a ouvert ses armoires et y a délogé ses vieux manteaux. Ses vieilles robes et ses chaussures usées. Elle a tout brûlé. Ne restait plus que l’espace vide. Là où la conscience peut s’éclairer. Ne rien regretter. Ne rien attendre. Être et aimer.
Puis elle est allée sous l’arbre doux du printemps. Celui qui de tout temps est la mais qu’elle ne voyait plus.
Elle s’est assise à son pied. Elle a pleuré. Puis elle a ri.
Et elle est partie. Pieds nus et cheveux lâchés.
Avec ses rides. Avec sa bouche qui avait déjà tant embrassé. Avec la peau flasque de ses bras qui avaient déjà tant porté, tant étreint et tant enlacé.
Et puis sa voix de vieille qui portait à elle seule tous les chants. Ces chants qui l’avaient traversée pour la vie, pour ses enfants et pour se guérir.
C’est avec sa beauté qu’elle est partie. Elle est partie avec sa beauté. Unique et singulière. Une beauté de vieille. Une beauté de vie. Avec ses cheveux blancs et sa peau tachée. Elle est partie avec ce corps qui avait autant aimé que lutté.
Elle a voyagé dans des contrées intérieures.
Celles où il fait bon ne plus porter de nom.
Alors elle s’est souvenue de tout. Et Elle s’est pardonnée. Puis a rendu aux autres les souvenirs qu’ils avaient laissés en elle.
Ne pas laisser de trace. Être un animal dans la forêt.Ne plus se justifier..Ne plus coller à cette image. Cette construction. Enfin elle était libre.Et elle a pu repartir de là où elle venait.Sans ce corps. Sans ce poids. Heureuse d’avoir tant aimé. Tant donné et tant vécu. Alors son corps a nourri la terre mère. Ses animaux. Ses minuscules insectes. Ses champignons et ses bactéries. Son corps est devenu le terreau les futurs arbres du printemps.
Et c’est son chant désormais que le vent sifflerait dans leurs branches. Jusqu’au prochain voyage Éternel cycle de vie
Marjolaine Femme du Rêve
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