Tu as fait le printemps dans mon cœur, dans mon ventre, dans mes mains et dans mon rêve aussi.
Mon cœur. Mon ventre. Mes mains. Mon rêve aussi.
Tu as fait le printemps, et je veux que ses fleurs soient des rêves et des mondes inconnus.
Des mondes de poésie.
Des myriades d’amour.
Des villes de fleurs.
Des océans de baisers.
Des tornades de chair qui se donnent.
Des constellations de chants.
Une faune de songes.
Une flore de contes.
Et des pluies de danses.
Des enfants de rêve.
Des jeux maladroits.
Des maisons de tendresse.
Des aventures de rire.
Des farces inattendues.
Et nos rires qui résonnent dans le palais de notre amour.
Et nos rires. Ici, Dans le palais de nos amours.
Et quand je mourrai je t’emporterai avec moi partout où je serai, tu seras partout où je créerai, tu créeras.
Car ce palais sera partout où nous serons, ici, dans l’espace sacré de nos rêves.
Marjolaine Femme du Rêve
Partages autorisés depuis ce site, pas de copier coller sans autorisation. Merci
Sorcière… M’excuser de ce que je suis ?
Sorcière, j’ai toujours eu ce mot en tête dès ma plus tendre enfance, comme l’essence même de ce que je suis. Sorcière.
Ce mot, cette énergie me suivait partout, je ne savais pas comment ni pourquoi mais je voulais et je savais qu’à l’âge adulte je serai pleinement sorcière.
Je savais que j’écrirai des histoires de femmes et je savais que je mettrai mon don de vision au service des autres.
Aujourd’hui pourtant, j’ai parfois des difficultés à m’afficher en tant que telle. Tant d’images sont associées à ce mot, tant de mémoires douloureuses, tant d’injustices, de morts aussi.
Comme si il fallait encore me cacher, m’excuser de ce que je suis, comme si ce mot ne pouvait pas être entendue en public et que lorsqu’il était prononcé, un silence de plomb parcourait l’assemblée.
Être sorcière c’est être en pleine capacité de ses visions dans un but de service, d’humilité, d’amour et aussi d’humour.
C’est arriver avec bienveillance à créer cet espace de confiance où le mental va laisser place aux messages de l’âme et de l’inconscient.
Je suis sorcière…. C’est franchir un pas et réhabiliter ce mot.
Je suis sorcière cela veut dire que mon chemin s’est créé sur une volonté farouche de faire la lumière en moi, éclaircir mes ombres, mes peurs et mes projections. Bien sûr ce n’est pas fini mais aujourd’hui je sais mettre au service ce don de vision en gardant comme un phare en moi l’axe de mon cœur.
Ce chemin est un chemin de guérison où la rencontre a l’autre me parle aussi de mon histoire.
Je suis sorcière. Je propose plusieurs espaces de partage : des cérémonies de sorcière et des soins de sorcière.
Je n’ai pas de corbeau noire sur l’épaule, j’ai en revanche nombre d’attributs végétaux animaux et minéraux qui m’accompagnent dans mon travail. Ils sont à mes côtés pour m’aider à voyager dans le temps du Rêve.
Venir me voir pour un soin c’est accepter de poser sa veste, enlever ses manteaux et accueillir ce temps de rêve durant lequel les visions vont venir, non seulement chez le participant mais aussi en moi pour la personne.
Le rythme du tambour et mes chants créent cet espace modifié de conscience où l’inconscient, les mémoires se révèlent nous donnant accès à l’origine d’un trauma, l’accès à son chemin de vie, le langage de l’âme, des messages des autres vie. Chaque séance est unique, à l’image des êtres qui ouvrent ma porte et acceptent par ce geste de se (me) faire confiance.
Je rends hommage à tous ceux que j’ai accompagnés sur le chemin. Être à côté d’eux m’a à chaque fois appris tant de choses sur moi.
Je suis sorcière. L’amour de la vie, la foi sont mes alliés.
Je vous reçois sur Avignon pour un temps de partage. Venez avec des questions ou sans question, avec des rêves ou sans rêve, avec une intention ou sans intention.
Tout est juste et la médecine du Rêve fera son œuvre.
Marjolaine Femme du Rêve
Partages autorisés depuis ce site, pas de copié collé sans autorisation. Merci.
Tu es la femme sur ce tableau.
Regarde, tu es la femme sur ce tableau.
Tu portes une jupe grise, longue à taille haute.
Ton chemisier blanc est près de ta poitrine. Il enveloppe tes seins. Des petits boutons de nacre délicatement fermés et un col serré remontent jusqu’en haut de ta gorge.
Élégance d’un autre temps…
Ta taille est fine. Tes souliers sont beiges.
Le tableau est doux.
On peut te toucher.
Te sentir et te Voir.
Tu es assise dans ton boudoir. Tu poses.
Oh… comme tu es jolie !
Tu as le chignon bas des femmes de l’époque.
Des cheveux châtain clair et deux mèches ondulées qui tombent sur tes oreilles.
Tes yeux sont vert.
Une corbeille de fruits est posée là devant toi. Mise en scène voulue par le peintre.
Comparer ta beauté à celle des pêches et des figues, et du raisin. Fruits de l’été. Gorgés de couleurs et de jus.
Faire semblant d’être un fruit. Un délice. Un régal.
Faire semblant.
Beauté éternelle et presque inconcevable.
Presque douloureuse.
Presque trop.
Peut-on être trop belle ?
Sortir d’un rêve nébuleux.
Vague impression de déjà vu.
Vague à l’âme en surimpression.
….Lame de fond qui te submerge.
Par la fenêtre on aperçoit au loin des enfants.
Au pied du grand cèdre ils jouent avec un cerceau.
Le banc vert. Le petit chien blanc. Les quelques roses rouges.
Toi tu es là, dans ton boudoir.
Et tu poses.
La bonne dans sa cuisine prépare la soupe pendant que tu poses en silence.
Ton époux est au fumoir.
Tu poses.
Les enfants ne sont que des ombres dehors.
Tu poses.
Aucun bruit dans ta maison.
Un silence éthérique.
Et cette mélancolie sur ton visage….
Cette intensité dans tes yeux.
Cette extrême vivance.
Et cette frustration.
Ne rien dire jamais. Pleurer tous les jours. Te sentir vieille.
Les enfants te fatiguent. Le chien ne te fait plus rire.
Et ton mari rentre trop tard le soir.
Les roses n’ont plus ce parfum de l’enfance. Elles ont perdu de leur superbe. Même les roses t’ennuient.
Ennui. Terrible et douloureux.
Les journées trop longues.
Les nuits sans rêve.
Tu préfères mourir.
Et pourtant tu poses. Pour laisser une trace.
Une trace de fruit sur une toile jaunie.
Un fantôme.
Tu rêves de sortir du tableau et de visiter le monde.
Ce n’est même pas pensable.
Les femmes sur les tableaux ne changent pas de cadre.
Charlotte est ton prénom.
Tu es mélancolique.
Et quand tu te souviens de toi. …. de cette vie qui fut tienne, tu pleures.
Devant ce tableau tu pleures.
Devant cette solitude tu pleures.
Désarroi à peine perceptible.
Quelques larmes seulement mais qui transpercent ton âme.
Si un être aimé peut consoler tes larmes, alors blottie-toi contre lui Charlotte.
Si un être t’aime, qu’il accueille tes larmes.
Que de cette étreinte d’amour masculin et féminin se soutiennent et grandissent.
Aime cet homme. Aime cette femme.
Aime-les et guéris.
De ces larmes de guérison la conscience se pose. Te permettant de reconnecter à toutes ces femmes en toi et de leur rendre hommage.
Laisse-les couler.
Les larmes de la guérison.
En hommage à toutes les femmes de nos lignées.
A nos mères.
A nos grands mères.
Aux anciennes.
Et à la première femme.
En hommage à toutes les Charlotte. Les Marie. Les Berthe. Les Mélanie. Les Constance. Les Juliette. Les Sophie. Les Louise. Les jolies, les quelconques, les seules, les tristes, les fortes, les fuyantes, les mélancoliques….
Les sans-nom, les oubliées.
En hommage à toutes les femmes.
Toutes les femmes.
Jusqu’à la première femme.
Puissent les larmes de la guérison réparer nos lignées.
Puissent nos filles s’alléger des fardeaux de nos clans.
Pour que dans nos cellules brille de nouveau ton beau sourire radieux.
Ton beau sourire Charlotte.
Marjolaine Femme du Rêve
Partages autorisés depuis ce site, pas de copié collé sans autorisation. Merci.
Viens, j’ai des choses à te dire
Viens,
J’ai des choses à te dire,
Des choses qu’il faut
Que tu écoutes
Les yeux fermés
Le cœur ouvert……
Un rêve à embellir
L’être éveillé.
J’ai des choses à te dire,
Pose toi à mes côtés
Et nous allons partir
Vers le Pays rêvé
Je prendrai mon tambour
Et là, assis par terre
Enrobés par l’amour
De la Très Grande Mère
Je te raconterai
Le Pays d’où tu viens,
Le Pays où tu es,
Le Pays qui est tien
Je te raconterai, une très belle histoire
Et le laissant bercer
Retrouvant la mémoire
Les larmes de ta foi
Couleront sur tes joues….
En Miroir toi et moi
Le deux deviendra NOUS,
Et nous envolerons
Nos ailes déployées
Vers le Pays Rêvé
Où nous voyagerons…
Viens…J’ai des choses à te dire
Que Seule une Âme sait
Susurrer par Plaisir
A l’ami Réveillé
Viens, laisse toi Rêver.
Marjolaine Femme du Rêve
Partages autorisés depuis ce site, pas de copier coller sans autorisation. Merci