On ne m’a pas appris quand j’étais une enfant à penser à moi.
On m’a appris le sacrifice.
On m’a appris le service.
On m’a appris que l’autre passait avant moi.
Ça ne me plaisait pas du tout. Mais c’est quand même ce que mon clan m’a transmis.
Pourtant mes parents étaient plutôt artistes ouverts et baba cool….
Mais l’éducation, aussi libérée soit elle en apparences, était encore et toujours celle du corset.
Aujourd’hui encore, j’ai un mal fou à ne pas TOUT prendre en charge, à ne pas TOUT gérer.
Je me sens responsable en tant que femme, en tant que mère de chacun-e dans la maison, de leur bien être, de leur confort.
Je me sens totalement responsable de tout ce petit monde qui lui-elle vit sa vie sans vraiment se soucier des autres.
Et souvent je suis totalement vidée le soir.
Car en vérité, tout cela je ne le donne pas : comme toutes les femmes de ma lignée je le monnaye.
Ce que je fais « pour eux-elles » est un moyen de pression.
Grâce à cela je suis indispensable, irremplaçable et je suis LA victime ! J’existe par elle.
J’ai nommé : l’esclave domestique.
Grâce à elle je peux m’adonner à mon activité préférée : me plaindre face à l’homme (qui lui ne fait vraiment pas grand chose) et j’ existe dans cette inégalité.
Dernièrement j’ai obtenu de l’aide, une femme vient depuis peu m’aider plusieurs fois par semaine. Jessica. Payée par mon compagnon pour palier à son manque de participation à la maison. Puisqu’en tant que bonne esclave domestique, je me suis trouvée un pacha assis dans son fauteuil. Bien sûr, j’ai attiré à moi l’homme idéal pour me révéler et me guérir. Il est donc en cela mon miroir parfait et je le remercie. (Et depuis je l’ai quitté, l’acte magique m’a aussi donné la force de reprendre mon pouvoir).
Donc cette fille super sympa vient m’aider plusieurs fois par semaine, et bien figurez-vous que j’ai culpabilisé ! Je me suis sentie coupable d’avoir besoin d’aide alors qu’entre la maison, les enfants, le jardin et les animaux plus mes activités d’écriture et de soins et de cérémonies je suis largement plus qu’à deux temps plein par semaine…
Première levée, dernière couchée et je trouve le moyen de culpabiliser !
Bien sur j’ai vu tout ça et là, j’étais dans ma cuisine et j’ai éclaté de rire !
Vraiment je me suis fendue la poire. Et il s’est passé un acte magique ! Quand j’ai rouvert les yeux, j’ai vu en cercle autour de moi les femmes de mon clan.
Particulièrement ma grand mère Berthe.
Elle était là, face à moi, avec ses lèvres pincées et son tablier. Et elle me jugeait. Je la voyais là, dans ma cuisine je te dis, et à travers elle je voyais toutes les femmes de mon clan qui me pointaient du doigt.
Elles QUI les avaient aidées ?? PERSONNE !!
Quand j’ai entendue la souffrance de mes grands mères, j’ai cessé de rire. Je me suis assise et j’ai touché mon cœur. J’ai pleuré même, les larmes de réparation, de non reconnaissance, les larmes de celle qui épluche toute seule les légumes à la cave pendant que monsieur est au fumoir. J’ai pleuré sur les frustrations des femmes de mon clan, celles qui voulaient mais qui ne pouvaient pas. Toutes celles qui n’ont pas eu le choix. Pas eu la force. Pas eu l’opportunité. Celles qui ont eu 6 gosses non désirés, celles qui ont cessé d’être femmes pour n’être qu’esclave domestique ou qui ne l’ont jamais été pleinement. Toutes les femmes. Et par ces pleurs j’ai ressenti leur colère, leur aigreur et leur peine.
Je les ai regardées, surtout Berthe et je lui ai dit: vas y tu peux lâcher le contrôle, de là où tu es tu peux embrasser l’amour de la Grande mère, de la source. Je reconnais ta souffrance Berthe, je reconnais comment ton cœur endurci à souffert.
Viens, tu peux pleurer Berthe et te libérer !…. Alors j’ai allumé un feu et toutes les grands mères de ma lignée étaient là.
À mes côtés autour de mon feu de cheminée. Une à une, elles sont venues à moi et une à une elles ont pleuré dans mes bras d’énergie qui les reconnaissaient.
Pour qu’elles n’agissent plus en mon nom, et pour libérer mes enfants de cet héritage familial j’ai accueilli ces femmes que je porte en moi.
Puis avec elles, nous avons donné au feu le tablier de l’esclave domestique, la casquette de la sacrifiée et le manteau lourd et pesant de celle qui fait tout.
Nous étions nues, toutes les femmes, toutes mes grands mères. Et moi. Nous étions nues et nous avons dansé.
Ce n’étaient plus des vieilles qui sentent mauvais qui étaient là, en lâchant la souffrance elles avaient lâché l’odeur de mort. Ce n’étaient plus des vieilles moches c’étaient devenues des vielles belles, rayonnantes, libérées, rajeunies, de la jeunesse éternelle.
Des Grands Mères !
Le lendemain Jessica est arrivée.
On a travaillé ensemble dans la maison. Et même on a chanté.
Marjolaine, Femme du Rêve
Sorcière de lumière Arc en Ciel
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Es-tu Sorcière ?
La Sorcière observe en silence les scènes, les paroles, les êtres et perçoit l’énergie, les symboles qui s’en déploient.
Elle interprète sa vie comme elle interprète ses rêves. Avec magie et sens.
Ces interprétations la guident sur son chemin.
La Sorcière choisit de transformer en elle le plomb en or. De faire lumière dans ses ténèbres. De regarder sa crasse, ses blessures et ses manques.
La Sorcière choisit de vivre sa vie comme expérimentation et à conscience de ses comportements. Elle ne subit pas. Elle est puissante et créatrice.
En là réside sa magie.
C’est un chemin long, parfois difficile, avec des espaces de solitude mais c’est pour elle la seule voie possible.
Dans la tempête elle tient le cap, respire et sait que ça va glisser, sans être submergée.
La Sorcière a appris à s’aimer. La Sorcière protège le vivant. Elle honore les ancêtres, et apprend des enfants. C’est une élève et enseignante.
La Sorcière ne sait pas grand chose, elle se sent toute petite face aux mystères de la vie.
Telle le calice elle accueille la connaissance qui la traverse intuitivement.
La Sorcière observe en silence et perçoit l’énergie qui se déploie. Elle aime, elle prie et elle sourit.
Es tu Sorcière ?
Et c’est valable pour les sorciers aussi ….
Marjolaine femme du rêve
Sorcière de lumière arc en ciel
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Publié le par femmedureve
Médiumnité
Il m’a fallu 44 ans pour assumer, pour vivre ma médiumnité et la mettre au service des êtres qui le souhaitent.
Quand j’étais enfant je ne faisais qu’un avec les événements ou les personnes que je croisais. Et c’était souvent difficile en moi de faire la part des choses, et de me protéger. Je passais du visible à l’invisible avec tant d’aisance que parfois je me perdais et je vivais souvent dans des illusions. Je ne savais pas toujours distinguer mon intuition de mon imaginaire. Je manquais d’ancrage bien sûr, et j’ai du agir dessus pour trouver l’équilibre. Désormais je peux choisir quand j’ouvre et quand je ferme le canal.
Parfois c’est envahissant, mais c’est quand ça me concerne moi ou des très proches, alors les messages affluent de toutes parts, alors je dois les regarder et les entendre.
Bien souvent j’écris des histoires pour permettre au message de s’ancrer…. Ces mémoires me traversent par l’écriture automatique. Ce sont les histoires de femmes que je publie sur ma page.Et ce canal lorsqu’il s’ouvre passe par mon ventre, ce deuxième cerveau si présent en moi.
L’autre soir en consultation téléphonique, Sandrine me parlait de ses rêves nocturnes et au fur et à mesure que je l’écoutais, je ressentais en moi par le ventre des images, des sons, des mots. Je voyais des scènes qu’elle m’a confirmées, et j’ai pu la guider grâce au lien que nous avons créé pendant une heure au téléphone.Alors bien sûr je ne lis pas l’avenir, je n’ai pas cette prétention, d’ailleurs je ne crois pas que l’avenir soit défini, mais je peux grâce au support des Rêve, et au lien d’empathie avec l’autre voir ce qui se trame et comment dénouer des situations.
Parfois ce sont des défunts qui viennent transmettre un message, parfois ce sont des mémoires de vie « antérieures ».
Bien souvent c’est l’âme qui communique à la mienne des messages. On me transmet des actes que la personne doit accomplir, des postures à adopter ou des rêves qui vont être traversés.
Je rends hommage à ma grand mère maternelle qui était une rêveuse, médium et très pieuse. Je sais que c’est par elle que ma lignée m’a offert cette capacité. Et je rends hommage à tous nos dons.
Hommage à la médecine unique que nous portons tous en nous.
Puisse chacun de nous déployer ses dons.
Ainsi nous guérisons nos histoires et nos lignées.
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Mon approche du féminisme
J’ai voulu intégrer un groupe féministe sur Facebook pour partager avec des femmes et des hommes et ceux qui sont transgenre, no genre ou qui ne veulent pas choisir, la voie de la sororité et de la fraternité…. , de l’humanité en fait. Quelle idée j’ai eu ! Je me suis faite largement rembarrée avec mes écrits, mes histoires de vie sur le féminin sacré. Apparemment je n’avais pas ma place dans ce groupe féministe, je l’ai accepté et je suis partie très discrètement.
Pour moi le féminisme c’est évidemment travailler pour la reconnaissance de la femme à tous les niveaux, mais c’est déjà de s’aimer soi et d’accepter l’autre dans sa différence tout en défendant l’égalité et la reconnaissance du principe féminin au niveau social politique familial et culturel…
Je trouve ce dessin tellement doux et il me rappelle tous ces cercles de femmes, ces tabacs de la femme auxquels je participe depuis 2003, tous ces moments où j’ai été active et heureuse de partager avec mes sœurs en cérémonie chamanique mais aussi en dehors de ces cadres privilégiés. Par exemple avec les mamans de l’école avec qui on fabriquait des gâteaux, ces instants où le non jugement a permis de délier les langues et de créer du lien, avec des femmes qui sont loin de mes « habitudes » relationnelles, et qui n’avaient pas l’habitude qu’on les écoute.Et je pense aussi aux hommes qui faisaient des gâteaux avec nous et qui nous écoutaient et apportaient leur soutien, leur écoute dans la beauté de leurs cœurs.
La sororité ce n’est pas contre le masculin, c’est un principe nécessaire à la guérison de notre humanité, c’est se réjouir de la réussite des autres femmes, c’est être une oreille quand elles vont mal et savoir être un roc quand elles en ont besoin. Parfois c’est juste être là.Pour les sœurs et pour les frères. C’est simplement être des sœurs reliées par nos mémoires de vie par le cœur et par ce quelque chose d’unique que nous seules partageons. Et cela n’exclut pas notre amour pour le principe masculin. Au contraire plus les femmes guérissent leurs liens plus nous pouvons être entières et heureuse dans le lien au masculin. Nous aimer dans nos différences et complémentarités.
Je rends ici hommage à mes sœurs, mes amies, et aussi à mes frères, mes amis. Et à tous ceux qui se cherchent dans leur identité sexuelle ou qui ne veulent pas choisir ou ne peuvent pas. À nos amours, tous nos amours Ensemble, Tissons les liens
Marjolaine Femme du Rêve
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Union féminin et masculin sacrés….
J’ai accosté sur le rivage de cette île vierge et sauvage, sur mon embarcation légère.
J’ai traversé des mers houleuses qui me faisaient tourner la tête. Des heures sans avancer sous une chaleur de plomb et j’avais beau lutter, rien ne faisait reculer le soleil. J’ai traverse le cap Horn sur ma coquille de noix, survécu aux triangles des Bermudes. J’ai même entendu le chant des sirènes. Je les ai suivies plusieurs fois jusqu’à me perdre moi et perdre les sirènes. Où allaient-elles ? Je ne sais pas.
J’ai été seule et j’ai voulu mourir.
J’ai touché les démons qui résident en moi. Je les ai d’abord rejetés puis j’ai voulu les regarder, peu à peu les apprivoiser jusqu’à les intégrer. Mes peurs inavouées, des fantasmé cachés, des mémoires oubliées, et l’ombre que je porte. Quand j’ai rouvert les yeux , sur ma coquille de noix, le ciel s est apaisé, le courant était clair , et le vent me portait.
Alors j’ai découvert cette île qui réside en mon cœur, j’ai pu la visiter. En chaque endroit où je pose les yeux elle m’ offre un paysage sublime et mystérieux. Comme les forêts profondes et silencieuses. Comme les forêts profondes et odorantes. Comme les forêts qui sont ce qu’elles veulent être, sans justification. Parfois je suis le Vendredi parfois le Robinson parfois la vie sauvage, je suis tout à la fois.
Et de cette île que je découvre, je suis comme l’enfant. Émerveillée par tous les cadeaux du monde.
Je suis les océans, je suis les mers du nord et je suis les mers chaudes. Je suis les eaux vivantes. Et de ces eaux qui vibrent ma yoni tourbillonne. En mon sexe résident toutes les eaux des mondes. Je suis femme, réceptacle béni. Je ressens cet amour neuf qui vient du fond des âges. Des fins-fonds de ce cœur. Comme un rappel. Comme le son du tambour qui nous dit à chacun : rappelle toi de te souvenir. Je m’aime d’un amour neuf et inédit et pourtant familier et très simple et joyeux.
J’accoste l’ île vierge. Et je découvre des arbres géants-minuscules. Des insectes transparents-de-couleur, des vents nouveaux-anciens.
Et sur cette île, tout est déjà. Dans la simplicité de la Présence. Et ça me fait toucher les sons de la matière qui avant m’échappaient.
Et sur cette île que je découvre, je me découvre et te rencontre. Toi l’homme que je porte en moi. Je me sens prête pour ce voyage. Mes mains sont vides et pleines. Ma peau salée sucrée. Je n’ai pas de bagage.
Je suis la va nus pieds. Je suis nue sur la route et ce corps qui me porte je l’honore….. et je lui rends hommage.
Je suis prête à te recevoir oh masculin sacré . Là. Dans l’instantané du voyage. Dans mon cœur apaisé où tu y as ta place.
Dans mon cœur apaisé où doucement, ensemble, nous prenons place.
En moi, yoni et lingam unifiés.
Féminin masculin sacralisés.
En hommage à la femme bison blanc. En hommage à la grande mère.
En hommage à l’équilibre sacré.
Féminisme, Femme debout je suis !
Femme debout je suis
En moi résident l’enfant heureuse,
L’adolescente joueuse,
La jeune femme séductrice,
La femme enceinte enveloppante,
La mère protectrice et confiante,
La femme qui était amoureuse,
à en crever, à tout projeter …
La femme qui se vendait
En énergie pour un baiser.
La mendiante pour un regard.
Femme suppliante Et femme hagard.
Femme debout !
A quitté son mari.
Bravant les peurs, les interdits.
Femme debout je suis.
Flamme heureuse et libre.
Qui sexplore dans une nouvelle façon d’aimer.
L’amour des corps.
Aimer pour aimer.
Femme qui découvre son corps dans ces rendez vous dansant,
sans lendemain ou avec demain,
à quatre mains.
Femme musette
Femme saloon
Femme conquête
Femme full moon
Femme cabaret
Femme de joie
Femme libérée
Vêtue de soie
Femme sur piano allongée, piano à queue en majesté.
S’allonger debout et chanter.
En lien nommé.
Femme artiste.
Femme créatrice.
Femme qui chante.
Femme qui enchante.
Femme qui joue de la musique.
Femme qui pose sa mélodie.
Femme qui ose et qui suscite …
Femme debout et qui écrit.
Femme-forme de goutte.
Femme-tendance ruisseau,
Femme-couleur rivière,
Femme-fleuve océan.
Femme cascade, sans aucun doute.
Flamme Fontaine,
Et Femme reine.
Flamme debout je suis, je marche, je cours, je rêve et je respire.
Dans ce nouvel élan de vie où je me sens enfin moi-même.
Femme animale, déesse, féline, et Femme femelle.
Femme goûteuse d’hommes.
A point nommé.
Femme qui se nomme.
Femme sans nom,
Qui se reconnaît.
Femme initiatrice,
En mémoire retrouvée.
Femme des temples.
Femme vestale.
Femme des rues.
Femme toute nue.
Femme qui se donne.
Femme qui accueille.
Femme qui effeuille.
Femme qui s’abandonne.
Femme debout qui s’assume.
Pleine de ce que j’ai vécu.
Pleine des caresses offertes, pleine de l’expérience.
Des disputes, des colères.
Femme-tempête assagie.
Femme debout,
Pleine de mes mains pleines.
Pleine de la vie passée.
Pleine.
Accoucheuse de moi-même.
Femme alchimie.
Et Femme magie.
De ces ravins toujours ici mais dans lesquels je ne tombe plus.
Femme guérie,
Flamme guérie je suis !
Femme libérée du regard social, des attentes et des projections.
Femme qui offre sa médecine de femme.
Cérémonies. Initiations.
Femme guérisseuse.
Femme imparfaite.
Femme rêveuse.
Et Femme fête.
Femme, je fais de mon mieux.
Flamme debout.
Plus jamais seule,
Femme axiale,
Femme partout.
Flamme debout.
Femme unité.
Masculin debout.
Yoni unifiée.
Femme axiale
Femme de vie
Flamme debout désormais
Je vis ma vie.
Marjolaine femme du rêve
Sorcière de lumière arc en ciel
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Sorcière… M’excuser de ce que je suis ?
Sorcière, j’ai toujours eu ce mot en tête dès ma plus tendre enfance, comme l’essence même de ce que je suis. Sorcière.
Ce mot, cette énergie me suivait partout, je ne savais pas comment ni pourquoi mais je voulais et je savais qu’à l’âge adulte je serai pleinement sorcière.
Je savais que j’écrirai des histoires de femmes et je savais que je mettrai mon don de vision au service des autres.
Aujourd’hui pourtant, j’ai parfois des difficultés à m’afficher en tant que telle. Tant d’images sont associées à ce mot, tant de mémoires douloureuses, tant d’injustices, de morts aussi.
Comme si il fallait encore me cacher, m’excuser de ce que je suis, comme si ce mot ne pouvait pas être entendue en public et que lorsqu’il était prononcé, un silence de plomb parcourait l’assemblée.
Être sorcière c’est être en pleine capacité de ses visions dans un but de service, d’humilité, d’amour et aussi d’humour.
C’est arriver avec bienveillance à créer cet espace de confiance où le mental va laisser place aux messages de l’âme et de l’inconscient.
Je suis sorcière…. C’est franchir un pas et réhabiliter ce mot.
Je suis sorcière cela veut dire que mon chemin s’est créé sur une volonté farouche de faire la lumière en moi, éclaircir mes ombres, mes peurs et mes projections. Bien sûr ce n’est pas fini mais aujourd’hui je sais mettre au service ce don de vision en gardant comme un phare en moi l’axe de mon cœur.
Ce chemin est un chemin de guérison où la rencontre a l’autre me parle aussi de mon histoire.
Je suis sorcière. Je propose plusieurs espaces de partage : des cérémonies de sorcière et des soins de sorcière.
Je n’ai pas de corbeau noire sur l’épaule, j’ai en revanche nombre d’attributs végétaux animaux et minéraux qui m’accompagnent dans mon travail. Ils sont à mes côtés pour m’aider à voyager dans le temps du Rêve.
Venir me voir pour un soin c’est accepter de poser sa veste, enlever ses manteaux et accueillir ce temps de rêve durant lequel les visions vont venir, non seulement chez le participant mais aussi en moi pour la personne.
Le rythme du tambour et mes chants créent cet espace modifié de conscience où l’inconscient, les mémoires se révèlent nous donnant accès à l’origine d’un trauma, l’accès à son chemin de vie, le langage de l’âme, des messages des autres vie. Chaque séance est unique, à l’image des êtres qui ouvrent ma porte et acceptent par ce geste de se (me) faire confiance.
Je rends hommage à tous ceux que j’ai accompagnés sur le chemin. Être à côté d’eux m’a à chaque fois appris tant de choses sur moi.
Je suis sorcière. L’amour de la vie, la foi sont mes alliés.
Je vous reçois sur Avignon pour un temps de partage. Venez avec des questions ou sans question, avec des rêves ou sans rêve, avec une intention ou sans intention.
Tout est juste et la médecine du Rêve fera son œuvre.
Marjolaine Femme du Rêve
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