Pieds nus, sur Mère Terre de Cristal

Pieds nus, sur Mère Terre de Cristal, ce soir, je danserai.
Mains fleuries, cœur chantant sous les lunes étoilées, je danserai.
Ma longue robe rouge, celle que tu connais, balayera mon corps de ses tendres baisers.
Sur ma tête, tressées les vertes herbes blanches en couronne dressée.

Je vais danser, ce soir, près de toi mon amour.

Pieds nus, sur Mère Terre de Cristal, ce soir je chanterai.
Me reviennent en mémoire ces chants des filles légères, ces fillettes jolies, ces enfants et leurs mères, et ces hommes aussi.
Je les revois ici, sur Mère Terre de Cristal…. En cet endroit précis où je pose mon pas, vêtue de robe rouge, de couronne jolie, en cœur je me dévoile.
Ma gorge déployée accueille en son sein les chants des temps anciens. Ces sons de la mémoire me traversent ce soir et m’offrent en passant les images ravies… des feux de la Saint Jean.

Des frissons me traversent et les sept fleurs me parlent.

Pieds nus et cœur chantant, je danse, je me dévoile, je prie et je m’envole, j’honore le temps présent.
Cette nuit, et comme avant, et nous tous réunis, célébrons la Saint Jean.

Marjolaine femme du rêve
Sorcière de lumière arc en ciel

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Légende du solstice d’été…

C’était un 20 juin. Un soir de solstice. La mère et la fille étaient parties sur les chemins du puech cueillir ici et là les herbes de la Saint Jean.

La vieille portait sous son sourire un tablier de ferme. La fille aussi, avec en plus une mélancolie. La mère enseignait à sa fille les vertus des plantes. La fille s’en souviendrait.

« Quand tu prélèves une plante d’abord tu remercies son esprit. Ensuite tu te recueilles. Tu dois le faire comme je te dis. C’est important. Ici la jaune avec toutes ces petites fleurs c’est le millepertuis. Tu la cueilles bien basse. Tu récupères les fleurs et tu fais macérer dans de l’huile pour une moitié. Tu feras des massages si tu te brûles ou si tu veux préserver ton visage. L’autre moitié qui reste tu fais sécher. Quand tu auras tes lunes et que ton moral sera bas tu en boiras des tisanes. Là plus loin c’est l’achillée. La grosse ombrelle blanche. C’est pareil, tu fais sécher. Elle te donnera force et courage pour avancer dans ta vie. Rappelle t’en. Maintenant tu cueilles les ombrelles de sureau. Voilà comme ça. Tu cueilles pas tout sur le même arbre sinon il n’y en aura plus de fruits pour les oiseaux. Tu le prendras en décoction, c’est très bon pour la constipation. Ça allégera ton corps. Ça te fera suer. Quand tu te sens lourde tu en prends. On en mettra aussi au dessus des portes pour éloigner le mal. On le fera toutes les deux dès demain d’accord ? Et puis on fera du sirop. »

Elles se promenaient ainsi au soleil couchant. Emplissant leurs paniers de fleurs. Armoise, Salvia, Marguerite, menthe sauvage… .
La lumière rasante du soleil rendait les collines orangées. Une chouette à hululé au loin. La fille s’en souvient.
Tout en marchant, la vieille racontait les histoires des feux de la Saint Jean. Quand tous les villageois se réunissent et chantent et dansent. Que les filles ont des couronnes de fleurs. Qu’elles sautent au dessus du feu et qu’elles rêvent de trouver un mari.

Puis elles sont rentrées chez elles. Il faisait nuit. Elles connaissent le chemin par cœur et la lune était pleine. Elle éclairait les vaches au loin.
Dans le champs en bas de la ferme le père a rassemblé des herbes sèches et du gros bois.
Ils ont allumé tous les trois ce grand feu. Alors la mère à chanté.
Et la fille a pleuré.

Je célèbre les passages, équinoxes et solstices
Marjolaine Femme du Rêve
Sorcière de lumière arc en ciel

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Hommage aux énergies du printemps

Que la renaissance accompagne nos mouvements intérieurs, que les graines semées grandissent en nos cœurs et que l’amour rayonne sur notre terre mère aimée.

Petit poème d’amour pour fêter cet équinoxe :
Tu as fait le printemps dans mon cœur, dans mon ventre,
Dans mes mains et dans mon rêve aussi

Mon cœur
Mon ventre
Mes mains
Mon rêve aussi

Tu as fait le printemps, et je veux que ses fleurs soient des rêves et des mondes inconnus…

Des mondes de poésie,
Des myriades d’amour
Des villes de fleurs
Des océans de baisers
Des tornades de chair qui se donnent
Des constellations de chants
Une faune de songes
Une flore de contes
Des pluies de danses
Des enfants de rêve
Des jeux maladroits
Des maisons de tendresse
Des aventures de rire
Des farces inattendues

Et nos rires qui résonnent dans le palais de notre amour
Et nos rires. Ici, Dans le palais de nos amours

Et quand je mourrai je t’emporterai avec moi,
partout où je serai, tu seras,
partout où je créerai, tu créeras.
Car ce palais sera partout où nous serons,
Ici,
Dans l’espace sacré de nos rêves.

❤️ Marjolaine femme du rêve
Sorcière de lumière arc en ciel

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IMBOLC, ou chandeleur traditions et magie

Quelques clés pour bien célébrer c’est dans les petites choses que l’on prépare les grands changements…
Aujourd’hui, nous célébrons Imbolc, qui a été renommée « chandeleur » dans la tradition chrétienne. 40 jours après la naissance du christ (soleil, lumière, amour) on le présente au temple (sagesse du peuple). C’est donc traditionnellement la fête des chandelles, des lumières, mais aussi la vénération de l’astre solaire que l’on symbolise par les crêpes, les galettes que nous allons préparer en ce jour. Traditionnellement nous faisons sauter la 1ere crêpe en tenant une pièce d’or dans la main gauche et la poêle dans la main droite. Si la crêpe se retourne correctement alors nous aurons de quoi manger toute l’année. Les enfants adorent faire cela. Invitez-les a perpétuer la tradition !

Nous sommes exactement entre le solstice d’hiver du 21 décembre et l’équinoxe de printemps qui arrivera le 21 mars. Dans son intériorité, la nature se prépare au retour du printemps. Quelques crocus pointent le bout du nez, quelques herbes vertes percent la terre encore dure de l’hiver. Il fait froid dans l’hémisphère nord mais certaines plantes éclaireuses se réveillent déjà. Seul le mimosa en pleine expression de couleur et d’odeur reste un phare : il nous aide à garder patience, dans quelques semaines le soleil reprendra sa course ascendante dans le ciel. Pour nous permettre de nous souvenir de ce soleil chaud et réconfortant, le mimosa éclaire et embaume nos foyers ! Offrez vous un bouquet et savourez cette promesse de chaleur et d’été !
La nature se prépare et nous aussi ! Jusqu’au printemps, nous allons trier nos placards, ranger les denrées, nettoyer nos garages, nos outils, remettre en place les paillages sur les plantes.
Nous allons raccommoder nos vêtements, peut être en donner quelques uns.C’est aussi la période idéale pour entreprendre un nettoyage des murs, des plafonds , leur redonner pureté et propreté pour entamer un nouveau cycle.
Ce que nous allons faire à l’extérieur, nous le ferons aussi en dedans.C’est la période où l’on récapitule nos pensées depuis le solstice d’hiver. Nous allons trier nos pensées, peser le pour et le contre, repeindre à l’intérieur de nous : quelle sorte de pensée est ce que je veux nourrir ? Dans quoi est ce que je place mes pensées ? Nous allons purifier ce qui nous fait perdre de l’énergie, et repartir sur des bases saines et propices à notre élévation.
Brûler du laurier aidera le foyer à retrouver équilibre et purification à la fois énergétique et spirituelle, mental et vibratoire.
A nos chandelles ! à nos chaudrons ! Faisons sauter des bonnes crêpes, et organisons dès aujourd’hui un environnement sain à l’extérieur et à l’intérieur. Ainsi, nous préparons, avec amour le proche retour du printemps…..

Chaque année, chaque saison je célèbre sur Avignon les passages païens, rejoignez-moi pour célébrer !
Marjolaine femme du rêves

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Et dans l’espace sacré du temple de la Déesse…

« Et dans l’espace sacré du temple de la Déesse, ils sont entrés dans des transes hypnotiques. Et de cette Vie… je me souviens. »

Je suis née sur une petite île rocailleuse et sèche, que vous appelez aujourd’hui « Malte ». De ce passage sur Terre, j’ai gardé quelques souvenirs. Certaines images fortes me reviennent parfois, au lever du sommeil, comme rappel ineffable de ce que fut un jour, ma Vie.Ma mère est une fervente adoratrice. Elle porte, comme toutes les femmes, des tenues claires et longues et se coiffe en chignon. Elle va, comme tout le monde, régulièrement au temple déposer ses offrandes. Nous partageons tous la même foi. Paysans, pêcheurs, marchands et même esclaves. Personne ne remet en question nos croyances. Nous sommes tous entièrement consacrés à servir Celle qui nous permet l’existence.

LA DÉESSE.

Déesse large et ronde et généreuse.Déesse qui donne la Vie et qui la reprend. Déesse sublime et toute puissante. On l’adore pour son abondance, on la craint pour ses sècheresses. On l’adule pour les enfants qu’elle donne, on la pleure pour ceux qu’elle nous retire. Elle fait vrombir la mer et provoque les tempêtes. La prochaine fois nous lui ferons plus d’offrandes. Une chèvre ? Espérons que cela l’apaise. Nous prierons toute la nuit pour obtenir sa mansuétude ! Oh Déesse, entend notre demande… Aie pitié de nous, donne nous des poissons et fait murir les fruits et par pitié, épargne nos hommes sur tes eaux de Vie !

Comme souvent, ce jour là, je suis allée dans l’espace sacré avec ma mère.
Rituel quotidien pour nous qui avons la chance de vivre aux abords. Nous avons touché l’eau qui sort du sol, nous sommes mouillées tout le corps, pour en tirer purification, et demander clémence sur notre maisonnée.Nous avons caressé les Pierre sacrées, et les arbres bénis. Nous sommes allées offrir du miel et des macéras de fleurs aux Femmes. Aux gardiennes de ce lieu. Les Vierges. Les Prêtresses.Je suis là. Je cours et ri auprès d’elles, dans l’innocence de cette enfance qui fût pour moi bien trop courte. Tout à coup, le temps s’arrête. Je stoppe ma course, je sens des choses inhabituelles. Les regards qui s’échangent. Quelques paroles aussi. Même mise à l’écart, je ressens la gravité de l’instant. Marqué à jamais en moi. Cet instant où l’une des gardiennes parle à ma mère de façon dérobée. Pour ne pas que j’entende. Cela dure de nombreuses minutes. Éternelles.

On m’informe à demi-mot de la nouvelle le soir même. Sans explication. On me dit que je suis choisie pour être consacrée. Que dorénavant je vivrai au Temple où je serai élevée pour La représenter.A partir de cet instant je n’ai plus été une enfant, mais une Servante de la Déesse. J’ai perdu la liberté de cette vie pour gagner autre chose. Bien sûr, j’ai peur. Bien sûr, je ne veux pas quitter ma maison. Mais il faut se remettre dans le contexte de l’époque où la plus belle des choses était d’être choisie par Elle. J’ai grandi avec ça. Pas d’instruction, pas d’école, pas d’ouverture au monde. Seules les visites au temple comme unique voie possible. Je suis résignée, et heureuse de faire plaisir à ma mère.

Je ne sais pas ce qui m’attend et surtout je ne peux pas l’imaginer…
Aucune enfant ne le pourrait….Lorsque la Lune fut noire, j’ai quitté ma famille définitivement pour prendre mon service.J’étais toute jeune. Probablement 7 ou 8 ans.Je revois encore celle qui était ma mère, pleurant de joie et de fierté, ne pas hésiter une seconde à se séparer de sa fille unique. Que je sois choisie pour intégrer le Temple des Vierges, était pour elle la meilleure destinée.C’est son vœux qui a été entendu ce jour là, peu importe que je m’en aille. Sa foi a eu raison de mon enfance. Je revois encore ce petit tissu beige dans lequel elle a enveloppé une robe de bure et un bandeau de corde pour mes cheveux, cachant par là-même, une poignée d’amandes, dernier geste de son amour.

Je n’ai rien eu le droit d’emporter d’autre.
Laissant derrière moi ce qui avait été ma vie, mon univers, ces quelques années de petite fille. Mon père et ma mère. Ceux là mêmes qui deviendraient pour moi de simples visiteurs quand je le croiserai plus tard dans l’espace sacré. Je n’ai rien emporté, ni ce petit caillou bleu que j’avais ramassé au bord d’une falaise, ni même les plumes de chouettes que mon père m’avait offertes. Rien. Tout est resté sur place, dans cette petite maison qui fût pendant 8 ans mon si bel univers. Et les chiens que j’aimais tant. Je suis partie sans un adieu.

On quitte parfois les êtres chers, sans un mot, sans une caresse. Une part de nous reste alors à jamais près d’eux. Deuil non abouti, hologramme en surimpression sur ce plan de réalité. Vous appelez cela… des fantômes.

Il faut alors accumuler beaucoup d’énergie pour récupérer toutes nos parts, et la Mémoire est en cela la meilleure des alliés. Souviens toi de te rappeler de ça…. Sans plus attendre j’ai été transportée au Temple sur un âne.Je ne devais plus toucher le sol en dehors de l’espace Saint. On garde une vision idéalisée de l’époque où la Déesse était honorée. Mais quand il faut, jeune enfant, quitter père et mère pour intégrer, seule, ce lieu, certes emprunt de beauté, mais aussi de froideur et d’humidité, je peux vous dire que c’est chose difficile.A mon arrivé, certaines Vierges étaient en cercle. Oh qu’elles étaient belles ! Leurs longs cheveux noués, leurs corps fins et légers, et ces fleurs posés sur les têtes… Et, dans cette extrême beauté, flottait une extrême rigueur. J’ai vite compris que les amusements étaient finis pour moi. Que ma propre personne serait à oublier.

Se consacrer à la Déesse c’est vivre un sacrifice humain, tout en gardant la vie.
Du moins une forme de Vie.On me coiffait, on m’habillait, on m’apportait mes repas et surtout on me droguait.Il fallait que je sois bientôt capable de prédire l’avenir et de rester impassible devant l’exaltation ou la douleur des gens qui viendraient chercher guérison ou bénédiction. Alors, chaque matin, on me donne à boire des mélanges de plantes d’une atroce amertume. De celles qui font tourner la tête et vous donnent envie de vomir. Mon aversion actuelle pour cette saveur me vient probablement de là. Alors ma tête tourne, et ma conscience s’envole parfois vers la Déesse, ou tout autre esprit qui nous accompagne. Ce n’est pas une prouesse ni même une fierté, c’est seulement Une Vie. Une Vie entre deux mondes. Une place rêvée de toutes. Et pourtant, tant de sacrifices…
Et chaque soir le même rituel, on me fait respirer des fumigations.
Au matin on me demande de détailler mes rêves. De quel couleur était l’animal ? Que t’a-t-on raconté dans la grotte aux corbeaux ? Quel chemin as-tu emprunté ? As-tu vu la Déesse ? L’enfant dans ses bras était-t-il fille ou garçon ?Tout est interprété comme des messages venant d’Elle.
Messages adressés parfois aux Vierges, parfois aux visiteurs de passage.

Je n’ai pas eu le droit une seule fois de me plaindre, encore moins de pleurer, ni même de rire. J’ai du devenir froide et droite et pure et humble. Finalement inhumaine, pour que la Déesse puisse s’exprimer à travers ma jeune bouche.

Quatre fois l’an, en lien aux solstices et aux équinoxes, il y a de grands rassemblements
.
Les gens viennent de toute l’île pour se joindre à nous. Certains viennent de l’île voisine. Autant dire que c’est un grand voyage. Pendant plusieurs jours ils festoient, se baignent dans nos fontaines et écoutent l’oracle. Leurs paniers sont remplis de vivres, certains pour la Déesse elle-même et d’autres pour les Vierges. Des fleurs, des amphores pleines d’huiles, des pots d’abricots et des chèvres par centaines, rarement un bœuf, de nombreux poissons séchés, des poulpes et des pots de graisse. Oh que je les envie, ces fillettes jolies qui courent pieds nus sur la terre, oh que j’aimerais moi aussi partir pêcher avec mon père et confectionner des choses avec ma mère. Mais tout cela est fini, je le sais. Et puis…, de cela je me souviens très bien.

La fête qui a suivi mes premiers saignements.
Après plusieurs semaines de longues préparations, est advenu ce qui devait. Le matin même, j’ai été totalement couverte d’une sorte d’onguent couleur bronze. Un onguent de graisse et de cire, mélangé à des plantes magiques. -L’hélychrisum fait partie de la composition et reste encore aujourd’hui une alliée aux mille pouvoirs- Nue, de la tête aux pieds, recouverte en entier. Seuls mes yeux et ma bouche sont restés intacts. Mais le reste du corps a été totalement couvert de cette pâte odorante. J’ai en image une statue mordorée. Frêle et immobile. Il faut y arriver à ne pas bouger alors que l’onguent colle et commence bientôt à sécher puis craqueler. Il faut savoir que cela gratte partout le corps. Cela fourmille de l’intérieur. Un vrai supplice. Jeune fille, surtout ne bouge pas. Surtout ne dis rien. Et si tu croises ta mère, ne la regarde pas. Ni elle, ni personne. Sois immobile, sois impassible. Sois Elle.

Les prêtresses m’ont alors posée sur un siège en hauteur. J’ai été baladée ainsi dans tout ce dédale. Une vrai petite ville.Au passage du cortège il y a eu des prosternations et des évanouissements. Les gens veulent me toucher, ils me présentent des enfants, tendus à bout de bras, ils pleurent et réclament un regard. Je ne dois pas bouger. Ils proclament, ils crient. Se bousculent. Je ne dois pas bouger. Il y a la foule et beaucoup de bruit. Des marchands promènent leurs poissons sur des charrettes, des mendiants ramassent la galette tombée là, des esclaves suivent leurs maîtres, les riches sont joliment vêtus, et toutes sortes de vies encore. Des fleurs partout. Des odeurs partout. Je te laisse imaginer. Ici, dans l’espace sacré du temple, je ne dois pas bouger.Puis à la nuit tombée, je suis posée là.Dans cette pièce de pierres grises où seul trône encore en son centre, un immense réceptacle qui accueille le feu.

Si tu vas à Malte un jour, tu pourras te promener en ce lieu, dont il reste quelques vestiges.
A l’époque dont je te parle, tout était sublime. De nombreuses maisons, des escaliers, des murs décorés, des foyers pour les flammes, des fontaines pour l’eau, des places pour le marché. Vie locale et sacrée se côtoient en permanence. Alors, sur cet autel qui fait face à ce feu, à moitié consciente et totalement immobile, les visiteurs sont venus à moi. Un à un et ils ont décollé de ma peau des morceaux de la pâte qui avait durcie. Et ils l’ont mis en bouche. J’ai eu l’impression qu’ils mangeaient ma chair. Ils sont entrés alors dans des transes hypnotiques. Et le bruit fort des chants et des cris résonne encore en mon âme.Il y a les chants de femmes qui retentissent au loin, et tous ces cris proches de mes oreilles. Il y a des hommes qui embrassent des femmes et des femmes nues qui dansent. Et des danses qui se transforment en prières. Et des prières en cris. Et des cris en joie. Cris de Feu. Cris de l’Âme.

Les prêtresses distribuent des breuvages aux pèlerins.
Des enfants partout. Des masques aussi. Et des accoutrements que vous trouveriez grotesques et qui expulsent le démon. Ils sont tous en transe, je te dis.Il y a tout ce mélange sous « mes » yeux. Sous les yeux de la Déesse qui se réjouit de voir la jouissance.Une fête de Vie, une fête de Joie, une fête de Terre. Une fête, à laquelle j’assiste sans broncher.Femme Servante je suis. Ainsi est ma vie.Viennent alors en cascade, encore aujourd’hui – quand la mémoire refait surface- tous ces visages qui défilent, les uns après les autres. Des visages grimaçants, saugrenus, hilares. Des visages suppliants, menaçants, moqueurs ou implorants. Des visages qui défilent et des flammes derrière. Des visages par centaines qui arrivent à mes yeux et donnent le tournis. Et puis, plus rien.Je ne me souviens pas du reste. Je pense que les drogues qu’elles m’ont fait ingérer dès le plus jeune âge ont eu raison de ma mémoire.
Ce que je sais en revanche, c’est que le jour du grand voyage de cette vie-là, je me suis retrouvée dans une version astrale de ce Temple. Et il m’a fallu beaucoup de temps et d’énergie pour réaliser que ce que je prenais pour un « paradis », n’était qu’une construction de mon esprit, une autre hallucination, et qu’il me faudrait beaucoup de patience pour me défaire de mes croyances et continuer, plus libre alors, ce grand voyage dans le Grand Rêve.

J’ai d’ailleurs fait le choix de retourner vivre de nombreuses fois sur ces îles de méditerranée. Tantôt l’une et tantôt l’autre. Tantôt homme, tantôt femme, mais toujours les mêmes rites. Petites îles, petits cailloux que je visite encore aujourd’hui. Et qui me ravissent le cœur. Ces îles qui m’offrent le pouvoir et la possibilité de réactiver en moi des Mémoires de Vie. On ne quitte pas ses croyances comme ça, ni les lieux, ni les temps, ni les êtres. Pense-y. On peut faire le choix d’y revenir, autant de fois que nécessaire, jusqu’à la transcendance…. de ce que furent nos Vie.
Mais là, résonnent encore, d’autres Histoires….
Je suis née sur une petite île sèche, que vous appelez aujourd’hui « Malte ». Et dans l’espace sacré du temple, ils sont entrés dans des transes hypnotiques. Et de cette Vie… je me souviens.

Marjolaine Femme du Rêve
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Le Sureau, vertus magiques et légendes….

Hommage à toi esprit du Sureau.

J’ai la chance d’avoir deux sureaux en fleur dans mon jardin….
Et j’ai eu la chance aujourd’hui de te rencontrer en nombre près d’un ruisseau. Les Sureaux en abondance et floraison me faisaient signe. Après avoir remercié leur esprit j’ai coupé bouquet par bouquet des grappe de fleurs. Elles sécheront tranquillement pour m’accompagner toute l’année, en infusion ou en potion magique.

OH Sambuc ! Toi qui m’accompagnes dans chaque cérémonie. Toi Sambuc ; Sambequier ; Sinjeure ; Chaouk ; Sureau noir ; Sureau des merles ; Sioucar ; Savon ; Sourô ; Susier ; Fuseau… Toi l’arbuste aux mille vertus. Toi dont je me sens reliée par le pouvoir de mon cœur. Par la beauté de tes fleurs blanches, de tes fruits noirs. Hommage à toutes les mémoires que tu nous aides à retrouver. Toi qui accompagnes cette humanité depuis le début. Toi qui accueillais le sabbat des femmes les nuits de nouvelle lune.. Toi l’arbre magique par excellence.toi dont le bois est le plus réputé pour faire des baguettes magiques depuis des siècles, grâce au fait que ta moelle très tendre est facile à enlever, permettant ainsi d’y glisser facilement une tige de cuivre

Un peu de culture.
Pouvoirs magiques :protection, contre-envoûtement, guérison, prospérité.Le Sureau fait partie des arbustes les plus anciens que l’humanité ait connus. On a la certitude, que des rameaux de Sureau chargés de baies jouaient un rôle dans les cérémonies funéraires que célébraient les Celtes sur leurs tumulus.Vraisemblablement à cause de sa multitude de petites fleurs blanches, disposées en gracieuses ombelles, cet arbrisseau a été associé à de nombreuses divinités maternelles et protectrices. Celles-ci étaient supposées vivre à l’intérieur de son bois ; c’est pourquoi sa sève jaillit rouge quand on le coupe : les sylphides « saignent » et, en prêtant l’oreille, on les entend gémir…Avant d’abattre un Sureau, les créoles des Antilles et de Louisiane chantaient en se balançant devant l’arbre avant de lui porter le premier coup, afin de laisser aux fées le temps de s’échapper.

Utilisation magique :
Porté sur soi, ce bois protège contre les agressions de toutes sortes, humaines ou surnaturelles.Suspendus au-dessus de la porte d’entrée et des fenêtres, les rameaux chargés de baies empêchent le « Mal » d’entrer.Le bois de Sureau vous délivre des malédictions lancées contre vous. Lorsqu’un de ces arbustes pousse dans le jardin, il protège le foyer, non seulement contre toute « œuvre de sorcellerie », mais aussi contre la foudre.Dans les étables qu’on vient de nettoyer, on place des branches de Sureau en croix pour finir de chasser le « mauvais air » (Guernesey).Pour bénir la maison où vont vivre les jeunes mariés, le père de la mariée et la mère du marié, en Castille, lancent des baies de Sureau aux quatre vents en appelant par leurs noms les ancêtres défunts des deux familles ; après quoi les rameaux sont brûlés sur un feu de joie et on jette une poignée de cendres chaudes sur chacun des époux.

Utilisation médicinale :
UTILISATION INTERNE Infections respiratoires virales saisonnières (rhumes, grippes, sinusites, etc.), bronchites, fièvres. Troubles gastro-intestinaux. Rétention d’eau, cystites et infections urinaires. Irritations buccales (laryngite, pharyngite, stomatite, etc.)
UTILISATION EXTERNE Contre certaines affections de la peau : eczéma, hémorroïdes, contusions et brûlures.
INDICATIONS THÉRAPEUTIQUES USUELLES Affections inflammatoires du système respiratoire, troubles digestifs (digestion difficile, ballonnements, flatulences), rétention hydrique, irritations buccales, affections cutanées.
AUTRES INDICATIONS THÉRAPEUTIQUES DÉMONTRÉES : Le sureau est indiqué contre les problèmes de surpoids : ses propriétés dépuratives permettent de nettoyer et purifier l’organisme en le forçant à éliminer ses toxines. Ses vertus médicinales sont également utilisées contre les rhumatismes, l’arthrite et l’arthrose, pour soulager les douleurs articulaires. C’est aussi, plus globalement, une plante profitable permettant de renforcer le système immunitaire. Quant aux baies de sureau, elles sont gorgées d’anthocyanines, offrant ainsi un pouvoir antioxydant, antiradicalaire et antiangiogénique.

Marjolaine Femme du Rêve
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La médecine du cheval

Dans les plaines vertes et dorées je m’éveille.
Ma crinière caressée par grand esprit de l’air vibre de vie.
Elle s’envole doucement sous les éclats du soleil levant.
Oh qu’il est doux de naître ici !

Dans les plaines vertes et dorées, je galope.
Ma peau fouettée par Grand Esprit de l’Air rayonne de vie.
Ma crinière sauvage et libre s’envole fougueusement sous les lames du soleil en axe.
Oh qu’il est doux de courir ici !

Dans les plaines vertes et dorées je m’abreuve.
Ma bouche se réjouie de boire en cette source. Ma crinière sauvage se mouille gracieusement. Mes sabots s’enfoncent dans la boue. Oh qu’il est bon de boire ici ! Dans les plaines vertes et dorées je me nourris. L’herbe fraîche et neuve qui me donne vivance. Ma crinière sauvage touche Mère Terre. Oh qu’il est doux de manger ici !

Dans les plaines vertes et dorées je me transforme.
Ma crinière grandit. Mes peaux muent. Les changements opèrent en moi. Grand esprit de l’air aide mes guérisons. Père soleil les transmute. Mère Terre les accueille. Oh qu’il est bon de grandir ici !

Dans les plaines vertes et dorées je me repose.
Ma peau bercée par Grand Esprit de l’Air vibre mon rêve. Ma crinière à l arrêt fait l’amour à la nuit. Grande Mère Lune veille sur mon sommeil.Oh qu’il est magique de dormir ici !

Dans les plaines vertes et dorées je rêve.
Ma peau exulte. Mes sabots vibrent. Ma crinière jouit. Mes muscles dansent. Mon âme se nourrit. Tout mon être transcende. En présence je suis.
Oh qu’il est vrai de rêver ainsi !

Dans les plaines vertes et dorées je vis.
Je trotte, je galope, je me transforme, je dors, je rêve.

Dans les plaines vertes et dorées je suis.

Dans les plaines vertes et dorées j’avance.

Dans les plaines vertes et dorées je savoure ma vie.

Marjolaine Femme du Rêve
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La magie du corbeau

Dans un souffle furtif et magique, deux corbeaux volent au dessus de moi…
Leur présence mystérieuse, leurs coassements font vibrer mon âme et me remémorent des temps anciens, où chaque sorcier, sorcière avait un corbeau à ses côtés …
Le corbeau veillait sur les potions, surveillait l’âtre, empêchait l’eau de tourner et offrait de sa magie…. Oh corbeau, prince de l’alchimie, prince de la création, guide-moi !Toi qui transformes le plomb en or, l’ignorance en connaissance !
Toi qui nettoies nos eaux et nos cavernes intérieures. Aide-nous à éclairer toujours plus nos inconscients, toi qui voles entre les mondes…
Tu as créé la lumière, l’eau et le feu…
Et ta vie est bien organisée dans ta communauté…
Livre-moi ta sagesse en multidimensionnalité !
Corbeau magique !
Guide-moi dans les sphères inconnues du Rêve; prête-moi ton corps pour mes rêves lucides et mes sorties astrales. ….

Animal béni des sorciers et des sorcières Tes plumes noires me protègent des ténèbres…. ces ténèbres intérieures qui parfois me tourmentent.

Puisses-tu, de ta sagesse, me guider vers ma propre sagesse.
Et append-moi à vivre avec toutes mes facettes.
Hommage et hommage à toi l’oiseau noir…

Marjolaine Femme du Rêve
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Équinoxe de printemps, rituels et légendes

Amis rêveurs fêtons l’équinoxe ensemble ce soir !
Aujourd’hui se fera le passage de l’équinoxe de printemps.
Le jour sera égal à la nuit soit douze heures, pour ensuite croître peu à peu jusqu’au solstice d’été ou nous fêterons alors le jour le plus long de l’année.
Au niveau mondial l’homme à cessé ses vas et viens.
Ce sera l’équinoxe le plus tranquille depuis fort longtemps pour les règnes de la nature.

Fêtons ce passage ce soir tous ensemble.
A 21 heures j’invite tous les porteurs d’espoir de paix de lumière de guérison à un temps de reliance arc en ciel. S’assoir en silence ou en chant. Allumer des bougies. Et émettre depuis le cœur des intentions de paix et de confiance . En toute simplicité.
Accompagnons ces énergies d’équilibre. Accompagnons ces passages en émettant chacun chez soi des ondes de création et d’amour. En toute simplicité. Chacun avec ce qu’il est.

Je me joins moi même ce soir à chacun des porteurs de lumière et particulièrement à mes frères et sœurs guerriers arc en ciel. Dans l’unité de nos liens. En paix. En guérison. En amour. En joie. Dans la liberté de nos cœurs et de nos pensées.

Demain le printemps sera là.
Malgré les confinements humains terre mère continue son cycle. Les bourgeons à la forme phallique vont croître et se transformer en fleurs puis plus tard en fruits. Les oiseaux accompagnent ce changement de cycle par leurs chants de plus en plus matinaux. La magie opère déjà est ce que tu la vois ?

Un peu de culture
C’est le moment de célébrer, d’invoquer, de bénir et consacrer le culte du réveil du Féminin Sacré avec les Déesses Eostre Déesse saxonne de la fertilité ; Ostara Déesse germanique, Pachamama la Déesse Terre Mère des amérindiens, mais aussi Gaïa, Déméter, Perséphone, Artémis, Cybèle, Hécate pour les romains et les Grecs, Isis pour les Égyptiens, Marie Madeleine pour les Chrétiens, Tara pour les Bouddhistes, Ishtar pour les Perses, Astarté, Kuan Yin, Durga pour l’Inde…et bien d’autres. L’équinoxe païen est devenu la Pâques chrétienne dérive de l’hébreu « pesach » qui signifie passage. La coutume des rameaux rattachée à l’entrée de Jésus à Jérusalem se superpose à l’ancienne coutume païenne des coups donnés avec des branches de verdure au bétail pour favoriser sa fécondité. Les œufs de Pâques symbolisent la renaissance de la nature.
Dans l’Antiquité pré-chrétienne, l’œuf a un sens mystique relatif à l’ori­gine du monde.

Après la christianisation, on a fait de l’œuf le symbole de la résurrection annuelle du Christ. Au Moyen-âge, il y avait de nombreuses fêtes de l’Oeuf. En Angleterre, l’évêque apportait un oeuf dur à l’église. Lors des chants, il le lançait aux choristes qui le rattrapaient et se le renvoyaient pendant la durée du chant.

A la cour de Louis XIV, les œufs de Pâques étaient accom­pagnés de poèmes libertins.

La coutume des cloches de Pâques vient d’Alsace et du Palatinat. Les cloches des églises partent à Rome chercher des œufs de Pâques. Cela venait du fait qu’on ne sonnait plus les cloches les jours précédents Pâques.

Dans les traditions européennes, ce ne sont pas toujours les cloches qui apportent les œufs. C’est parfois le renard, la cigogne, le coq, la poule, mais surtout le lièvre ou le lapin. Ce lièvre on le retrouve en chocolat dans les boulangeries. Le lièvre est en relation étroite avec la lune. La lune est liée à la fécondité. Le cycle de lune est d’ailleurs le même que le cycle menstruel de la femme. Dans la tradition germanique, le lièvre est également celui qui montre le chemin, c’est un animal de transition (Alice au Pays des Merveilles). Il assure la transition entre le monde des hommes et le monde des dieux.
Dans de nombreuses traditions, le lièvre pond des œufs. Il y a un rapport lune-lièvre-fécondité.

Marjolaine Femme du Rêve
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Samhain, les origines de la Toussaint

Rêveur… connais tu Samhain ?

Samhain est une fête païenne d origine Celte…. elle a été remplacée par la Toussaint chrétienne puis par Halloween la populaire. ..

La nuit du 31 octobre est le nouvel an Celte.
On passe de la période des lumières : du soleil dans le ciel, des fruits et légumes en abondance; à la période de l’obscurité, un ciel sombre, des nuits longues, le froid qui arrive….
C’est la période de l’ introspection, . … du repos de la terre, des cultures et des êtres. …

Cette nuit spéciale est aussi le temps de l’année ou le voile se lève entre rêve et réalité. Entre rêveurs endormis et rêveurs éveillés. Entre vivants et morts.

C’est l’occasion de leur rendre hommage, de leur parler, de rentrer en contact. …
Faire son deuil et de laisser partir les morts de l’année. Accepter qu’ils s’en aillent en paix.

En parallèle ce sont aussi nos vieux manteaux que nous sommes invités à lâcher. Nos vieilles habitudes.
Tout ce qui ne nous correspondent plus…..Il faut dire adieu….

Halloween n’a fait que reprendre la tradition de porter des masques effrayants…. de sortir les sorcières et leurs balais….
A la base cette tradition permettait aux hommes de faire fuir les mauvais esprits et de s’en protéger pour l’année…. cela permettait aussi à chacun de se libérer de ses propres démons intérieurs. De les objectiver pour mieux les lâcher.

Une sorte de nuit thérapeutique….

La tradition veut qu’on allume une seule bougie à la nuit tombée.
On appelle les morts de l’année par leur prénom et nom. Dans la maison sombre ils peuvent se manifester. Ensuite on sort dans les rues avec un lampions et un accoutrement grotesque. Nous éloignons ainsi les diables et démons. Ils fuient et nous laissent en paix pour l’année à venir.
Puis à minuit on rentre chez soi et on allume une multitude de bougies et l’on fait brûler des feuilles odorantes dans le chaudron magique. Ces feuilles purifient nos corps, redonnent vie à notre foyer. Les lumières guident les morts vers l’au delà. Il est temps que les morts quittent le plan terrestre . Les lumières sont aussi promesse de renaissance. Après la période sombre reviendra la période lumineuse.

Éternel cycle de vie.
On boit aussi une potion faite de cidre et d’épices et d’oranges, de gingembre …..

Fêter Samhain c est se souvenir que nous sommes mortels.
… se souvenir des êtres qui ont quitté ce monde et qui nous accompagnent.
Se souvenir de qui nous sommes. Des êtres de passage dans le grand rêve de la grande Mère. En perpétuel voyage …

Chaque année je vous accompagne pour fêter ce passage. Contactez moi !

Marjolaine Femme du Rêve
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