J’ai voulu intégrer un groupe féministe sur Facebook pour partager avec des femmes et des hommes et ceux qui sont transgenre, no genre ou qui ne veulent pas choisir, la voie de la sororité et de la fraternité…. , de l’humanité en fait. Quelle idée j’ai eu ! Je me suis faite largement rembarrée avec mes écrits, mes histoires de vie sur le féminin sacré. Apparemment je n’avais pas ma place dans ce groupe féministe, je l’ai accepté et je suis partie très discrètement.
Pour moi le féminisme c’est évidemment travailler pour la reconnaissance de la femme à tous les niveaux, mais c’est déjà de s’aimer soi et d’accepter l’autre dans sa différence tout en défendant l’égalité et la reconnaissance du principe féminin au niveau social politique familial et culturel…
Je trouve ce dessin tellement doux et il me rappelle tous ces cercles de femmes, ces tabacs de la femme auxquels je participe depuis 2003, tous ces moments où j’ai été active et heureuse de partager avec mes sœurs en cérémonie chamanique mais aussi en dehors de ces cadres privilégiés. Par exemple avec les mamans de l’école avec qui on fabriquait des gâteaux, ces instants où le non jugement a permis de délier les langues et de créer du lien, avec des femmes qui sont loin de mes « habitudes » relationnelles, et qui n’avaient pas l’habitude qu’on les écoute.Et je pense aussi aux hommes qui faisaient des gâteaux avec nous et qui nous écoutaient et apportaient leur soutien, leur écoute dans la beauté de leurs cœurs.
La sororité ce n’est pas contre le masculin, c’est un principe nécessaire à la guérison de notre humanité, c’est se réjouir de la réussite des autres femmes, c’est être une oreille quand elles vont mal et savoir être un roc quand elles en ont besoin. Parfois c’est juste être là.Pour les sœurs et pour les frères. C’est simplement être des sœurs reliées par nos mémoires de vie par le cœur et par ce quelque chose d’unique que nous seules partageons. Et cela n’exclut pas notre amour pour le principe masculin. Au contraire plus les femmes guérissent leurs liens plus nous pouvons être entières et heureuse dans le lien au masculin. Nous aimer dans nos différences et complémentarités.
Je rends ici hommage à mes sœurs, mes amies, et aussi à mes frères, mes amis. Et à tous ceux qui se cherchent dans leur identité sexuelle ou qui ne veulent pas choisir ou ne peuvent pas. À nos amours, tous nos amours Ensemble, Tissons les liens
Marjolaine Femme du Rêve
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